Cameroun - Lutte contre les trafics: Les douanes camerounaises ont intercepté une cargaison de 50 tonnes de sucre de contrebande dans la ville de Kousseri (Extrême-Nord)

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 26-May-2021 - 07h38   1825                      
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sucre Internet
Dans le détail, la cargaison était composée de 1068 sacs de sucre de 50 kg.

La présence dissuasive des éléments des Douanes camerounaises à divers endroits stratégiques le long de ses frontières, ne dilue l'ardeur des trafiquants en tout genre. Ces derniers n'hésitent pas à braver ce rempart pour tenter d'introduire leurs marchandises au Cameroun. La détermination de ces derniers se heurte parfois à la vigilance de nos douaniers. Ce qui conduit à des saisies importantes.

C'est d'ailleurs ce qui s'est  passé à Kousseri, une ville frontalière du Tchad dans la region de l’Extrême-Nord. Les éléments des douanes camerounaises déployés dans cette localité, dans le cadre de l'Operation Halte au Commerce illicite (HALCOMI) ont intercepté une importante cargaison de sucre de contrebande le week-end dernier. Il s'agit pour être plus précis de 50 tonnes de sucre, répartis dans 1068 sacs de 50 kg.

«Cet importateur est passé par nos bureaux. Mais, il a déclaré l’importation de la farine. À l’entrée de Kousséri, nous avons constaté que le camion transportait plutôt du sucre. Le ministère du Commerce doit donner une autorisation aux importateurs pour faire rentrer du sucre au Cameroun. Mais, cet importateur n’a aucune autorisation», a expliqué Jude Mofor, commandant de la zone 3 de l’opération Halcomi 3, à nos confrères du magazine Investir au Cameroun.

Pour memoire, c’est en 2014, que le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngo Ngoh a décidé, via une lettre adressée à Philémon Yang, le premier Ministre de l'époque, d’interdire les importations de sucre « jusqu’à nouvel avis». Cette mesure avait été prise dans le but de protéger l'industrie locale de la concurrence. Toufefois, face à l’incapacité du principal producteur local à satisfaire la demande, «des autorisations spéciales d’importations  sont généralement accordées aux importateurs, y compris le leader du marché qu’est la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), pour éviter des pénuries», précisent nos confrères.

Ces dernières ont été de nouveau suspendues en 2018, après de nombreuses plaintes formulées par la Sosucam.

Auteur:
Claude Paul TJEG
 @T_B_D
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