Cameroun - Mamadou Mota à sa sortie de prison: «Le combat continue»

Par Fred BIHINA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 05-Feb-2021 - 07h38   14615                      
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Mamadou Mota Capture d'écran
Libéré après environ 20 mois derrière les barreaux, le premier vice-président du MRC exhorte ses camarades à poursuivre la lutte en faveur de l’alternance.

Il n’a visiblement rien perdu de sa pugnacité. Sorti de prison aux premières heures de la nuit du 5 février 2021, Mamadou Yacouba Mota s’est aussitôt rendu dans la résidence de Maurice Kamto, le leader du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) qui habite le quartier Santa Barbara, dans le premier arrondissement de Yaoundé.

Là-bas, le premier vice-président du MRC a retrouvé des proches et camarades du parti qui l’attendaient très en joie. Prenant la parole devant eux, le désormais ex-détenu de la prison centrale de Yaoundé-Kondengui a prononcé quelques mots.

«Monsieur le président et honorables membres du directoire, mes chers amis, sympathisants, c’est un plaisir de vous retrouver. Je serai bref: le combat continue et soyez de véritables artisans du changement», a déclaré l’ingénieur agronome.

Mota s’est aussi rendu dans le bureau du collectif d’avocats constitués pour la défense des militants du MRC, arrêtés dans le cadre de leurs activités politiques, collectif que coordonne Me Hyppolite Meli. Il a remercié les hommes en robe noire pour le travail abattu, saluant au passage la mémoire de certains d’entre eux disparus, notamment Me Sylvain Souop.

Pour mémoire, Mamadou Mota avait été arrêté le 1er juin 2019 suite à une marche de protestation qui visait la libération de Maurice Kamto et plusieurs dizaines de militants du MRC, alors écroués en prison.

Mais il n’avait pas bénéficié de l’arrêt de poursuites prononcé en faveur de ses camarades en octobre 2019 par le Président de la République. Et pour cause, le numéro 2 du MRC était déjà poursuivi dans le cadre de la mutinerie à la prison de Kondengui, survenue en juillet 2019. Il sera ainsi condamné à 2 ans de prison ferme. Une peine ramenée à 18 mois de réclusion.

Auteur:
Fred BIHINA
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