Cameroun - Port d’effets militaires par les civils: Le ministre de la Défense Joseph Beti Assomo rappelle que «les masques du MINDEF ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires»

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 12-May-2021 - 12h08   6620                      
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Le Mindef à l'atelier central de confection Alain Ghislain Kanga
Il l’a fait savoir dans un communiqué signé le 6 mai 2021.

Face à l’effet de mode qu’est devenu le port des effets militaires par les civils, le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a signé un communiqué le 6 mai 2021. Ce communiqué met en garde les personnes qui se prêtent à cet exercice.

En effet, Joseph Beti Assomo écrit que: «les masques du MINDEF ou de la Gendarmerie sont gracieusement destinés aux seuls personnels militaires et civils régulièrement répertoriés dans les registres du ministère de la Défense», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 12 mai 2021.

Cette sortie du ministre de la Défense intervient au moment où «des masques des cache-nez estampillés ‘’MINDEF’’ et fabriqués par l’Atelier central de confection de la Réserve logistique des Armées et de la Gendarmerie font florès dehors. Ils sont portés indifféremment par militaires et civils. Les civils qui arborent cet outil de protection se font parfois passer ou sont regardés comme des personnes privilégiées. Et les agressions physiques signalées par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et dont se sont rendus coupables des individus arborant des masques anti Covid-19 estampillés ‘’MINDEF’’ ou ‘’Gendarmerie’’ sont venues tout gâter», lit-on.

Alors pour mettre fin à ce méli-mélo, le ministre écrit que «le port frauduleux desdits masques est assimilé au port illégal des uniformes et autres effets militaires par des individus non habiletés», note le reporter. Ceux-là, avertit-il, «violent la loi N°82/19 du 26 novembre 1982 interdisant l’achat, la vente, la confection, la distribution, le port ou la détention d’effets et insignes militaires par toute personne physique ou morale non autorisée. Dans un ton comminatoire, le MINDEF prévient que les services spécialisés de l’armée sont désormais dehors pour les traquer afin de les en dessaisir et ce, sans préjudice des poursuites judiciaires», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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