Une équipe de L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), coordonnée par Soro Moussa, chef du sous bureau OIM-Maroua (région de l’Extrême-Nord) a récemment effectué une descente sur le terrain afin d’évaluer les réalisations faites, deux ans après la mise en place du projet.
Lancé en 2020 dans la région de l’Extrême-Nord Cameroun, plusieurs réalisations ont été faites sur le terrain au profit des Groupes d’initiative commune (GIC), au profit non seulement des communautés hôtes mais également des populations réfugiées du fait des exactions des terroristes de la secte Boko Haram.
Pendant quatre jours, la mission dirigée par Soro Moussa a sillonné pendant quatre jours (du 26 au 29 septembre 2022) plusieurs localités des départements du Mayo-Tsanaga et du Mayo-Sava pour toucher du doigt ces réalisations dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage et le petit commerce.
En deux années d’implémentation, le projet a permis de renforcer la cohésion sociale et stimuler le développement local dans le Bassin du Lac Tchad, à travers des appuis concrets aux populations victimes du conflit avec Boko Haram. Le projet est mis en œuvre par l’OIM, mission du Cameroun, à travers un ensemble d’organisations locales.
Créée en 1951, l'OIM est l'organisation intergouvernementale chef de file sur la scène migratoire. Elle opère étroitement avec ses partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. L'OIM s'emploie à ce que les migrations soient gérées humainement et en bon ordre, à promouvoir la coopération internationale sur la scène migratoire, à faciliter la recherche de solutions pratiques aux problèmes migratoires et à offrir une assistance humanitaire aux migrants dans le besoin, en ce compris les réfugiés et les déplacés internes.
Jean Daniel Obama