Cameroun - Riposte: Joshua Osih, Cabral Libii et Cie répondent à ceux qui contestent la légalité de l'Union Pour Le Changement à l'Assemblée Nationale

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 17-Mar-2022 - 17h40   10629                      
5
Le candidat du parti d'opposition Social Democratic Front (SDF), Joshua Osih, à la présidentielle au Cameroun, photog AFP/Archives/Reinnier KAZE
Les opposants contestent aux députés Zondou et Dissake le droit de s’élever contre l’idée d’un groupe parlementaire. Ils crient au « banditisme législatif ».

Cabral Libii, Joshua Osih, Koupit Adamou et Pierre Kwemo s’insurgent contre l’attitude de leurs collègues du RDPC  Hersesse Zondou et Marguerite Dissake. Après que ces parlementaires aient saisi la doyenne d’âge de l’Assemblée Nationale pour contester l’existence d’un parti appelé « Union pour le Changement » pouvant constituer un groupe parlementaire, le groupe des partis concernés ont à leur tour saisi mercredi  l’Honorable Koa Fegue Laurentine, épse Mbede.    

Dans leur correspondance, ils dénoncent « un tract qui peut nuire à l’image et à la bonne marche » de l’Assemblée Nationale. Ils se montrent indignés par des contestations venant d’un nombre « insignifiant » de députés du RDPC.  lls soutiennent  qu’« aucune commission générale n’a encore été constitue par l’Assemblée Nationale du Cameroun ; en effet, à la lumière de l’article 21 du Règlement Intérieur, les commission générales ne sont constituées qu’après l’élection du bureau définitif » et rappellent  le processus d’élection desdites commissions.   

Les membres de l’Union Pour le Changement font ainsi savoir que la commission des lois constitutionnelles est incompétente pour examiner les  propositions  de résolutions, les pétitions et l’activité interne  de l’Assemblée Nationale. Elle  ferait ainsi preuve d’imposture en s’élevant contre l’idée d’un groupe parlementaire.   

Les leaders des quatre partis d’opposition  se montrent encire plus virulents envers ceux qui contestent la légalité de leur initiative à l’Assemblée Nationale.  « Sans le moindre scrupule, ces imposteurs, dans une spectaculaire et flagrante manœuvre de réécriture du Règlement Intérieur , vous font croire que celui-ci en son article 20 (1) dispose que les députés peuvent s’organiser en groupes par « parti politique » individuellement pris, et non dans une approche mutualisée. Ils ont donc délibérément modifié l’orthographe du syntagme  « partis politiques » en enlevant la lettre « s ».  Attitude qui s’apparente à du banditisme législatif », accusent les leaders du Social Democratic Front (SDF), du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), de l'Union des Mouvements Socialistes (UMS) et le représentant de l'Union Démocratique du Cameroun. (UDC)

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
 @t_b_d
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique