Cameroun - Sénatoriales 2018: Plus de 10.000 conseillers municipaux attendus aux urnes ce dimanche 25 mars 2018

Par Otric NGON | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 25-Mar-2018 - 13h46   6943                      
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Bureau de vote du lycée classique de Yokadouma "A" CRTV
Trente-six listes de candidats titulaires et suppléants, investis par neuf partis politiques, se disputent les suffrages de 9.666 électeurs dont 8.685 proviennent du RDPC, tous des conseillers municipaux, dans 81 bureaux de vote répartis dans les dix régions administratives du pays.

Parmi ces formations en compétition, seules deux, le RDPC et l'Union pour la démocratie et le progrès (UNDP), se présentent dans l'ensemble des dix circonscriptions électorales, tandis que le principal parti d'opposition, Social Democratic Front (SDF) est à la conquête de cinq régions : l'Adamaoua, le Littoral, le Nord-Ouest, l'Ouest et le Sud-Ouest.

C'est le coup d'envoi d'une année électorale pleine au Cameroun, qui prévoit ensuite la tenue des élections législatives et municipales puis de l'élection présidentielle.

Ces élections se tiennent différemment des précédentes, le conseil constitutionnel mis sur pieds par le Président de la république y joue un rôle important d’arbitrage. C’est auprès de ce dernier que les contentieux liés aux élections sont tranchés, c’est également lui qui assure la publication des résultats 15 jours après le scrutin.

Le Sénat a été mis en place au Cameroun en 2013. C'est la deuxième fois que cette institution désigne ses membres, pour un mandat de cinq ans. Selon les dispositions de la Constitution camerounaise, un total de 70 sièges de sénateurs seront pourvus par suffrage universel indirect ce dimanche et les 30 restant seront nommés par la suite par le président de la République.

Pour brièvement parler des bureaux de vote, il faut noter que dans chacun, on pourra compter la présence d’un représentant des partis en lice. Il y aura aussi un président dudit bureau et des responsables de l’administration désignés par le Préfet.

De lourdes sanctions attendent les conseillers municipaux qui boycotteront ces élections sénatoriales. Car, «l’article 218 du code électoral dit que le vote des conseillers municipaux est obligatoire» ; par conséquent «l’absence non justifiée d’un conseiller lors de cette élection sénatoriale pourra être punie par la loi».

Auteur:
Otric NGON
 @OtricNgonCIN
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