Cameroun – Tueries d’Ekondo Titi (Sud-Ouest) : L’Union Européenne, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et le Canada condamnent les attaques répétitives contre les écoles

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 25-Nov-2021 - 15h08   5890                      
10
Une salle de classe victime de l'explosion Facebook
Les représentations diplomatiques de ces officines ne sont pas restées indifférentes aux actes de barbarie perpétrés mercredi contre les élèves et encadreurs d’un établissement scolaire dans cette localité.

La communauté éducative du Cameroun porte le deuil de l’assassinat à la bombe, le mercredi 24 novembre 2021, de trois élèves et une enseignante du GBHS d’Ekondo Titi, une localité située dans le département du Ndian, région de l’Extrême-Nord. Cet acte de barbarie qui a consisté pour des hommes armés non encore identifiées, d’ôter la vie à 4 personnes à travers l’usage d’Engins Explosifs Improvisés (EEI), est bien plus qu’une simple tuerie. Il s’agit clairement d’un attentat contre l’école.

C’est là le sens des messages de dénonciations émis à l’unisson par plusieurs représentations diplomatiques implantées au Cameroun via leurs comptes Twitter respectifs, à commencer par l’Union Européenne, qui « condamne fermement ces violences perpétrées contre les écoles et les civils », en prescrivant que des enquêtes judiciaires soient ouvertes pour traquer les auteurs de ces atrocités.

Les Etats-Unis déplore cette atteinte à l’Education, et proclame que « les attaques contre les écoles sont inacceptables et doivent cesser ». Le Royaume-Uni leur emboite le pays : « L'enfant a le droit d'aller à l'école et d'être enseigné par un enseignant. Ils ne doivent en aucun cas être ciblés », rappelle la mission diplomatique britannique au Cameroun.

Le Canada aussi s’inscrit dans cet élan de dénonciations, en rappelant que le 29 octobre 2021, le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l'unanimité la résolution 2601 sur la protection de l'éducation dans les conflits armés. Et que par conséquent, les parties belligérantes sont tenues de protéger l’école en tant qu’institution dans le cadre des conflits. L’attaque contre une école, contre des élèves ou des enseignants, étant considérée comme un crime de guerre.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique