Cameroun - Violences électorales: Eric Niat (candidat au poste de président de la section RDPC Ndé Nord) : « Il y a des partisans qui ont un problème avec ma personne. Cela n’a aucun sens. C’est une querelle personnelle »

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 27-Sep-2021 - 16h36   16588                      
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Eric Niat Archives
Le maire de Bangangté s’est exprimé sur les troubles qui secouent sa ville ce matin sur l’antenne de Radio Equinoxe émettant de Douala.

Le week-end a été mouvementé à Bangangté, chef-lieu du département du Ndé, théâtre des opérations de renouvellement des organes de base du parti au pouvoir, le RDPC. Des actes de vandalisme ont été perpétrés dans la nuit du 25 au 26 Septembre à la maison du parti, où était stocké le matériel électoral. Dans la journée de samedi, ce sont des fétiches qui avaient été découverts au lever du jour devant le quartier général de l’un des protagonistes, Eric Niat, récemment élu à la tête de la mairie de Bangangté dans un climat tendu. Ce lundi matin, l’élu dont la liste est opposée à celle de son irréductible adversaire la ministre Célestine Ketcha Courtes, dans la section RDPC Ndé Nord,  a commenté sur Radio Equinoxe les événements survenus ces deux derniers jours.  « La section n’a pas un problème de fond. Il y a des partisans qui ont un problème avec ma personne. Cela n’a aucun sens. C’est une querelle personnelle. Des gens se sont mis dans n’importe quoi. », a-t-il soutenu.

Ce matin, il disait observer l’atmosphère électorale pour savoir s’il irait aux élections prévues ce jour. Il indiquait que les populations ne sont pas prêtes.  « C’est très compliqué », illustrait-il,  déplorant une proposition de consensus dont les autres membres de sa liste ne bénéficiaient pas. Celui qui est aussi vice-président de la Fédération Camerounaise de Football explique qu’il a refusé d’accepter le poste de vice-président qui lui était proposé pour cette raison.  L’accord l’amenait à titre personnel à revoir ses ambitions. « J’ai accepté de ne pas être le président pour montrer ma bonne foi, ma volonté d’apaiser les choses ».

Evoquant les gris-gris trouvés devant son QG, Eric Niat déplore un comportement rétrograde. « D’autres pensent encore que la politique est une histoire où il faut forcément passer par des rites. Je n’en sais rien. On regarde », dit-il l’air de ne pas être le moins du monde impressionné ou intimidé. Il   

se dit d’ailleurs confiant pour la suite.  «  Si les choses sont faites dans le cadre des règles du parti, si elles sont bien encadrées, je n’ai pas de soucis, on a toutes nos chances. Mais si on ne respecte pas les règles qui régissent les élections dans le parti comme c’est le cas actuellement, on souffre beaucoup », réagit-il.

                                                                                                                          

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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