Cameroun/Angleterre - Boris Bertolt (journaliste et lanceur d’alerte): «La Brigade anti-sardinards avait prévu d’enlever Brenda Biya le 26 Janvier 2019 à Paris»

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Dec-2020 - 07h33   10777                      
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Boris Bertolt Archives
Au cours d’une interview sur ABK Radio, notre confrère révèle que des membres de la Brigade anti-sardinards avaient l’intention de «brûler» les locaux de la représentation diplomatique du Cameroun en France.

Boris Bertolt assure en ce moment la promotion de son dernier livre intitulé «L’otage». Le journaliste, activiste et lanceur d’alerte camerounais, installé en Angleterre a raconté le 10 décembre 2020 sur ABK Radio quelques histoires contenues dans l’ouvrage. Parmi elles le «scoop» concernant la tentative d’enlèvement de Brenda Biya, la fille du couple présidentiel camerounais.

L’ancien des journaux camerounais Le jour et Mutations rapporte que la Brigade anti-sardinards, cette organisation de camerounais de la diaspora opposé au régime du président Paul Biya, avait prévu d’enlever son enfant le 26 janvier 2019 à Paris. «Ce que beaucoup de gens n’ont pas su c’est que la casse de l’ambassade de Paris c’est un événement qui se déroule parce qu’il y a eu un échec de l’enlèvement de la fille du président ! De Brenda Biya ! Le même samedi ! Ils avaient prévu l’enlever à Paris mais avec l’affaire des gilets jaunes, ils étaient incapables de rallier le point où elle habitait», fait savoir notre confrère.

Boris  Bertolt ajoute que c’est une manifestation contre le pouvoir de Yaoundé organisée le même jour qui a dégénéré en saccage des locaux de l’ambassade du Cameroun en France. «Ce n’est qu’après cet échec dans l’après-midi, au cours de la manifestation qui avait été engagée, que les choses ont pris de l’ampleur à la suite des événements qui se déroulent à Douala principalement. Les tirs sur Me Ndoki, le sentiment de colère qui émerge dans la diaspora et même avant même qu’ils ne foncent sur l’ambassade, il y a des propositions pour brûler l’ambassade. C’est intéressant de voir le niveau de colère, d’engagement de ces jeunes et même les risques qu’ils sont prêts à prendre dans un tel contexte», commente le lanceur d’alerte. Il rappelle que les activistes anti-Biya avaient annoncé qu’ils attaqueraient l’ambassade en cas de répression au Cameroun le 26 janvier, jour choisi par le MRC pour les manifestations  dans le pays.  

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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