Estimant qu’il y a désormais « une guerre d’annexion » initiée par le Kremlin, le chef de l’Etat considère que ces annexions n’ont pas « d’existence légale ».
Il s’agit selon lui « d’une provocation supplémentaire qui ne donnerait lieu à aucune conséquence juridique ».
« La Russie doit quitter le territoire ukrainien qui est un territoire souverain et doit respecter les frontières qui sont internationalement reconnues » a-t-il poursuivi.
Le président français considère par ailleurs que « l’idée même d’organiser des référendums dans des régions qui ont subi la guerre, les bombardements et où les gens ont du fuir, est la signature du cynisme ».
Il a par la suite tenu à préciser que ces référendums, qui auront lieu « dans des territoires qui sont encore contestés militairement », relèvent d’un « processus qui est une parodie ».
Plaidant pour « la fin de la guerre », Emmanuel Macron souhaite qu’un accord soit trouvé « dans des termes que l’Ukraine aura choisis » pour que les problèmes qui « découlent de cette situation » puissent se régler notamment sur le plan de l’énergie ou sur l’alimentaire.
À noter que ces référendums doivent se tenir entre le 23 et le 27 septembre et concernent les régions de Donetsk et de Lougansk ainsi qu’une partie de Kherson.
AA/Nice/Feïza Ben Mohamed