Liz Truss est devenue officiellement Première ministre britannique, mardi, après avoir été reçue en audience par la reine Elizabeth II, qui lui a confié la tâche de former un nouveau gouvernement.

L’agence américaine Associated Press (AP) a rapporté que « Liz Truss est devenue officiellement Première ministre britannique après avoir été reçue en audience par la reine Elizabeth II dans sa résidence secondaire à Balmoral, en Écosse (…) La souveraine, qui règne depuis 70 ans, l’a chargée de former un nouveau gouvernement ».

« En tant que Première ministre britannique, Truss sera immédiatement confrontée aux défis de taille qui l'attendent dans un contexte marqué par une demande de plus en plus persistante pour freiner la hausse des prix, limiter les actions de grève des syndicats et réformer le système de santé mis à mal par les listes d'attente à rallonge du système de santé public, le NHS, sous-financé depuis des années, ainsi que par les pénuries de personnel dans le pays », a indiqué l’AP.

Au premier rang de ces défis se trouve « la crise énergétique provoquée par l'invasion russe de l'Ukraine, qui menace d'augmenter les factures d'énergie à des niveaux insoutenables, de laisser les pauvres du pays trembler de froid dans des maisons sans chauffage pendant l'hiver à venir, tandis que plusieurs entreprises risquent de mettre la clé sous la porte », explique la même source.

Des images relayées sur les réseaux sociaux montraient la reine britannique entrain de serrer la main de celle qui va s’installer à Downing Street. Peu de temps avant, Boris Johnson avait présenté sa démission à la reine.

Les prochaines élections générales britanniques devraient se tenir dans le courant de l'année 2024.

L’ex-ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a été élue par les membres du Parti conservateur, lundi, pour prendre les rênes du parti et devenir ainsi la prochaine Première ministre du pays.

Liz Truss devient ainsi la troisième femme à occuper le poste de Première ministre du Royaume-Uni, les trois étant issues du Parti conservateur de centre-droit.

Acculé par une vague de démissions au sein de son gouvernement, Boris Johnson, avait été contraint d’annoncer sa démission du poste de Premier ministre en juillet, après seulement trois ans de mandat.

Le scandale du « Partygate » a eu raison de Johnson. Dans un rapport administratif accablant sur le scandale des fêtes organisées à Downing Street durant le confinement, la haute fonctionnaire Sue Gray a pointé du doigt « des échecs de leadership et de jugement de la part de différentes parties de Downing Street et du Cabinet Office à des moments différents ». « Certains événements n'auraient pas dû être autorisés », a-t-elle conclu.

AA/Istanbul