Les autorités britanniques ont décidé de reconfiner Londres et le Sud-Est du Royaume Uni. Dans le même temps, plusieurs pays européens, dont les Pays-Bas, la Belgique, l’Italie, la France et l’Allemagne ont annoncé la suspension les vols en partance ou en provenance du Royaume Uni.

Cet état de chose est la conséquence d’une nouvelle souche du COVID-19, apparue mi-septembre dans ce pays. Cette variante, informent les médias britanniques, est à l’origine de 62% des contaminations enregistrées à Londres en décembre et de 43% des nouveaux cas au Sud-Est du pays.

Cette souche serait susceptible de se transmettre jusqu’à 70% plus facilement que le virus connu jusque-là. Mais, Rien n'indique qu'«il est plus mortel ou qu'il cause une forme plus sévère de la maladie», a indiqué Boris Johnson le Premier Ministre de Grande Bretagne.  

«Cette nouvelle variante consiste en un grand nombre de mutations génétiques, dont certaines peuvent jouer un rôle dans la contagiosité ou la dangerosité du virus. Deux d'entre elles, au moins, affectent le gène dit Spike, codant pour la protéine du même nom grâce à laquelle le virus se fixe aux récepteurs ACE-2 des cellules humaines. Elle pourrait donc accroître la capacité du virus à s'arrimer aux cellules et y pénétrer», expliquent nos confrères de Les Echos qui citent la BBC.

Pour l’heure, les autorités sanitaires du pays travaillent avec l’Organisation Mondiale de la Santé. «Nous tiendrons les Etats membres et le public au courant lorsque nous en saurons plus sur les caractéristiques de cette nouvelle souche et toutes les implications possibles», a annoncé le 20 décembre l’OMS.

En un an, près de 77 millions de personnes ont contracté la maladie à travers le monde. Plus de 43,2 millions d’entre elles ont été guéries, tandis que 1,6 million d’autres sont mortes.

La découverte de cette nouvelle variante intervient alors que de nombreux pays ont mis sur pied un vaccin qui a commencé à être administré.