Si l’on s’en tient au rapport de fin d’exercice, c’est un bilan plus ou moins positif qu’a réalisé la Communauté urbaine de Bafoussam (Cub) au cours de l’année 2017. Le principal point est le payement de sa dette, d’une valeur de 120 millions 722 mille 745 francs Cfa. Outre cette dette qui a été épongée, la Cub a acquis une niveleuse pour la reprofilation des routes non bitumés et a construit un hangar, des étals et un mur de soutènement au marché « C ». Au rang de ces réalisations, on ajoute la construction de cinq boutiques au marché central, d’un restaurant et plusieurs boutiques au marché « B » (travaux en cours de réalisation), d’un dalot près de l’hôpital de Famla, d’un pont en béton armé (en cours de réalisation) dans le même quartier, et d’une bouche d’incendie en cours d’achèvement à la caserne des pompiers. En plus des travaux de construction, la Cub s’est également attelée à la réhabilitation de certaines infrastructures telles que l’éclairage public dans certains axes centraux de la ville, des feux de signalisation à certains carrefours, du système d’intercommunication de certains bureaux et services de l’hôtel de ville.
En ce qui concerne l’embellissement de la ville, on constate l’entretien des fleurs et gazons du centre urbain, et le plantage d’arbres. Mais aussi la collecte, le transport et le traitement des ordures ménagères par Hysacam, en partenariat avec la Communauté urbaine. Le curage régulier des caniveaux et le débroussaillement d’herbes le long des routes. Elle a également procédé à la formation gratuite, et à la délivrance de permis de conduire de catégorie « A » à 300 moto-taximen, et à la célébration de trente mariages collectifs au cour de l’année écoulée. La communauté urbaine de Bafoussam a subventionné par ailleurs des établissements scolaires et des associations sportives telles que le Racing de Bafoussam, et équipé la bibliothèque municipale de nouveaux ouvrages. Afin d’assurer la sauvegarde de ses fonds, elle a renforcé la sécurité des locaux abritant les recettes municipales.
Même avec ces réalisations, il faut noter que la ville de Bafoussam connait un déficit en terme de développement infrastructurel et routier, des problèmes qui rendent la quotidien de ces habitants périlleux. L’organisation de la Can 2019 par Cameroun, se présente désormais comme une source d’espoir pour cette population qui pense bénéficier des retombés de ce grand-rendez sportif qu’accueillera le Cameroun dans un an, principalement à travers la construction des routes.
Marie Louise SIMO