Dans une interview à la CRTV le 9 mars 2021, le ministre de la Santé Publique Malachie Manaouda a annoncé pour bientôt le début de la campagne de vaccination contre le COVID-19. «Le Président Paul Biya a permis que toutes les diligences soient faites pour attendre la réception des premières doses de vaccin dans le cadre de la facilité COVAX. Dès que nous avons ces premières doses, nous allons aussitôt engager les vaccinations», a-t-il notamment déclaré.
C’est le vaccin britannique Astrazeneca, conçu avec l’Université d’Oxford, qui sera administré aux Camerounais. Pourtant plusieurs pays, qui avaient déjà lancé des campagnes d’administration dudit vaccin, homologué par l’OMS, ont dû les interrompre après des complications ayant dans certains cas, entraîné des décès. C’est le cas en Thaïlande, Bulgarie, Norvège, Italie, RDC etc.
Dans ce sujet diffusé il y a quelques jours, la chaîne française d’information en continu LCI a recensé les complications dues à l’administration d’Astrazeneca dans plusieurs pays occidentaux.
Face à la polémique, le ministre de la Santé a réagi sur son compte Twitter le 12 mars. «Au moment où les effets secondaires du vaccin AstraZeneca continuent d’alimenter les débats, je tiens à préciser que j’ai saisi le Conseil Scientifique et le NITAG, pour avis. Il reste attendu que nous n’allons pas utiliser ce vaccin tant qu’il subsiste des doutes sur ses effets», a écrit M. Manaouda qui précise par ailleurs que l’administration du vaccin ne sera pas obligatoire.