Cameroun - Douala: Un chantier routier abandonné depuis 4 ans

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Sep-2017 - 01h24   5861                      
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Fritz Ntonè Ntonè, Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala CUD
La réhabilitation d’une route au quartier Akwa-Nord traine depuis ce temps. La gestion de Fritz Ntone Ntone, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Douala (CUD) est pointée du doigt.

A Douala, les axes routiers à la circulation saine sont présents à Bonanjo, le centre administratif. On peut aussi les trouver dans une partie d’Akwa, le quartier commercial et dans quelques autres quartiers à l’instar de Bonapriso. Pour la plupart, elles ont un lien direct avec le centre-ville. En dehors de cela, c’est le pandémonium. Pour le journal Repères du 18 septembre 2018, à Akwa Nord au lieu-dit « Bonabo », c’est le pandémonium, alors qu’il y a quatre ans, Edgar Alain Mebe Ngo alors ministre délégué à la présidence chargé de la Défense et Fritz Ntonè Ntonè délégué du gouvernement étaient venu lancer la construction d’une route de 2,7 kilomètres.

«Depuis quatre ans, les travaux trainent. C’est pourtant un axe stratégique pour fluidifier la circulation. Mais il y a eu un an d’arrêt des travaux parce qu’il fallait d’abord assurer les indemnisations qui à ce jour, ne sont pas réglées. Le préfet qui gérait ce dossier a été fait gouverneur, le nouveau doit encore prendre ses marques, voilà où on en est», peste Boniface Kibong, un riverain, qui met en garde: «Il n’est pas bon que la nuit vous trouve ici. Les agressions sont légion. Depuis que le chantier est arrêté, c’est la joie des malfrats». Le chantier du prolongement de la route à Akwa Nord attend donc, souligne Repères.

Visiblement, cela ne relève pas du génie militaire, en charge des travaux. Sa base vie ici est calme. Aucun ouvrier dans les parages. En dehors de leurs gros engins, niveleuses, pelleteuses, bulldozers et autres camions de gros calibre, aucun bruit de marteau, de machine à béton ou autre n’est audible. Loin de ce décor, «la faute ne revient pas au génie militaire. C’est la CUD qui libère les financements et quand elle ne le fait pas, nous attendons. Actuellement comme il pleut, ils ont demandé qu’on arrête. Nous attendons donc la fin des pluies. Il ne pleut pas chaque jour et nous avons des stratégies pour travailler mais la CUD a dit non et comme elle travaille avec le Labogénie, nous avons arrêté», souffle une source proche du projet qui affiche 60 % d’avancement et 60 % de consommations des délais.

 

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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