Cameroun - Guinee Equatoriale - Route Kribi-Campo-Bata: le pont sur le Ntem sera construit

Par Aimé-Francis AMOUGOU | Cameroon Tribune
Yaoundé - 21-Aug-2013 - 20h36   52950                      
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Le Cameroun résolu à tenir ses engagements. Un atelier de trois jours s’est achevé à cet effet mercredi à Ebolowa.
Au plus tard le 30 août prochain, le Cameroun va remettre à la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), ses propositions pour le règlement intérieur du Comité technique mixte (CTM) chargé du suivi de la construction du pont sur le fleuve Ntem, situé sur le corridor Kribi-Campo-Bata. Cette contribution, inscrite au cœur du mémorandum d’entente signé le 23 juin 2013, entre les gouvernements du Cameroun et de Guinée équatoriale, va permettre, avec l’apport équato-guinéen, de finaliser ledit règlement intérieur. C’est pour actualiser sa copie et évaluer ledit mémorandum que des experts camerounais et hauts cadres des ministères de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat); des Travaux publics (Mintp); des Relations extérieures (Minrex); des Transports (Mint) et des Finances (Minfi) ont échangé, du 19 au 21 août dernier à Ebolowa. Le dossier, confirment les participants aux travaux, revêt une importance particulière, explicitement exprimée dans le communiqué conjoint ayant sanctionné la visite de travail et d’amitié de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo à Yaoundé, le 30 novembre 2012. C’est donc clair: le Cameroun et la Guinée équatoriale sont résolument engagés à construire un pont sur le Ntem et, partant, une route bitumée entre Kribi et Bata, en passant par Campo. Dans cette optique, un mémorandum d’entente, comme va le rappeler, au nom du ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, Dorothy Bekolo Awujong Tataw, directeur de l’Intégration régionale, à l’ouverture des travaux, a été signé à cet effet. Il est créé, pour la mise en œuvre du projet, un CTM en phase d’exécution des travaux. Les experts ont également abordé à Ebolowa, les dispositifs à mettre en place relativement à l’ouverture et à la gestion du compte spécial du projet de construction dudit pont que la CEEAC ouvrira pour recevoir les fonds alloués à parts égales par le Cameroun et la Guinée équatoriale, d’une part, et par les bailleurs de fonds telle la Banque africaine de développement d’autre part. Les études de faisabilité étant achevées pour un coût de près de deux milliards de F, il était grand temps d’actualiser le plan d’action commun qui va conduire vers la détermination exacte de l’emplacement du pont, le coût, les financements nécessaires et sa réalisation.




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