Cameroun - Ngaoundéré: Deux salles de classe construites par le Bataillon d’Intervention Rapide à Birsock

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-May-2017 - 19h51   7995                      
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Le BIR Archives
A cause de Boko Haram, les élèves de cette localité étaient condamnés à pratiquer l’école sous l’arbre, à cause de la fermeture des écoles primaires.

Créée en 2008, l’école publique de Birsock, petite bourgade située à 80 km sur l’axe Ngaoundéré-Tibati a depuis sa création, fait ses classes sous l’arbre. En effet c’est un hangar du chef du village qui faisait office de salles de classe. Mais pour la première fois, les 71 élèves qui fréquentent la seule « école publique » vont s’assoir sur des tables bancs. Ceci grâce au 5e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) qui a offert deux salles de classe aux habitants de cette localité le 19 mai dernier.

Aujourd’hui un début de solution pour les deux seuls enseignants affectés dans cette localité. « Le mot merci est très insuffisant pour exprimer la joie qui nous anime en ce moment. Ce cadeau que vous nous offrez est d’une valeur inestimable car l’éducation d’un enfant n’a pas de prix », exulte Mohamed Haman, directeur de l’école publique de Birsock.

Pour le commandant Yaouba Maidoki, représentant du Lieutenant-colonel Désiré Maidoang, cette       action civilo-militaire consiste à rapprocher de plus en plus les militaires du BIR, de la population civile. Il faut dire que depuis quelques temps, ces derniers sont un peu craints à cause des nombreuses histoires scabreuses dont ils sont souvent les acteurs. « Nous avons été saisis par le directeur de cette école qui sollicitait des tables-bancs pour ses élèves. Une fois sur le terrain, nous nous sommes rendu comptes qu’il n’y aurait pas d’endroit pour les garder. C’est ainsi que le Commandant du 5e bataillon du BIR a décidé de leur offrir deux salles de classe pour que les élèves soient à l’abri des intempéries », raconte le commandant Maidoki. Ainsi, une trentaine de tables bancs complète la donation du BIR, peut-on lire dans le trihebdomadaire L’œil du Sahel du lundi 22 mai 2017.

Il faut dire que dans cette localité de l’arrondissement de Martap, des villages sont abandonnés et les enfants ne connaissent plus le chemin de l’école à cause des nombreuses exactions de Boko Haram dans cette partie de l’Adamaoua. La conséquence directe étant que 13 écoles primaires ont fermé portes au cours cette année scolaire 2016-2017, indique le journal.

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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