Cameroun: Qui veut broyer les fidèles de Paul Biya? - René SADI accusé d'avoir dérobé les honoraires des avocats du RDPC

Par L.C.N | L'Epervier
Yaoundé - 27-Jan-2013 - 08h30   50242                      
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René SADI, l'actuel Minatd et ancien SG du CC RDPC est au centre d'une cabale. Ses détracteurs l'accusent d'avoir dérobé les honoraires des avocats ayant défendu le RDPC au cours du contentieux post électoral du 09 octobre 2011.
La vie politique au Cameroun ces derniers temps est pleine d'enseignements tant, les hommes passent et trépassent et chaque jour qui passe, les lobbies se trouvent un nouveau bouc émissaire sur qui sont orientées toutes « toutes les frappes ». Nous parlions de la vie politique et on constate bien avec effarement, que tous les hommes qui ont bénéficié de la haute confiance du Chef de l'Etat sont très souvent transformés par les réseaux mafieux en de gangsters qu'il faille à tout prix nuire jusqu'au dernier retranchement. Cela a été le cas de l'actuel Ministre d'Etat en charge de la justice Laurent Esso, sur qui se sont abattue une colonne d'intrigues qui visait ni plus ni moins à démontrer au prince, qu'il ne méritait pas de bénéficier de sa confiance. C'est ainsi que l'affaire Bibi Ngota montée de toute pièce est venue ébranler l'actualité avec des vérités et des contre-vérités. Faisant de Laurent Esso l'homme à abattre par tous les moyens. Heureusement l'homme a su rester égal à lui-même et aujourd'hui la vérité sur cette affaire a laissé plus d'une personne sans voix. Laurent Esso s'en est sorti tête haute et ses adversaires chao. Car pour lui tout ce qui avait été dit ressemblait simplement à des goûtes d'eau de pluies sur les plumes du canard. On avait donc pensé que ce sanglant revers allait servir de leçon pour décourager les manipulateurs dans leur sale besogne que non! UNE NOUVELLE CIBLE Un nouveau bouc émissaire vient d'être trouvé René Emmanuel Sadi. Le Ministre de l'administration territoriale et de la décentralisation est au centre d'un procès en sorcellerie, au sujet d'un prétendu détournement des honoraires des avocats Ayant défendu, la cause du RPDC lors du contentieux post électoral du 09 octobre 2011. René Sadi a hérité du poste de Minatd après avoir fait preuve d'efficacité et de maîtrise dans la conduite du parti, qui à son arrivée était semblable à une bombe à retardement près à sauter à tout moment. Chacun mettait au centre des préoccupations ses intérêts personnels. Conséquence, le parti naviguait entre intrigues et règlement de compte. Il a su ainsi avec maestria et tact remettre chacun à sa place et conduire le RDPC vers la victoire écrasante lors de la présidentielle de 2011 qui a connu la réélection de leur Président national à la magistrature Suprême. Le comité central du RDPC a connu l'entrée de jeunes loups pour impulser la nouvelle. Cette politique de la main tendue à la jeunesse que l'ancien SG CC a mis sur pied lui vaut des projectiles de ceux qui estiment qu'il aurait perçu d'énormes sommes d'argent pour laisser entrer de nouveaux membres au comité central. Et pourtant le livre jaune qui contient les textes du parti fixe les conditionnalités d'accès, d'un militant au comité central. En plus le phénomène de parrainage généralement conduit par les membres du bureau politique doit-il n'était pas encore membre avant le dernier congrès ordinaire, a favorisé l'arrivée de nouveaux hommes et femmes que le SG ne pouvait pas forcément maîtriser les profils. Le nommer comme Ministre en charge du portefeuille stratégique de l’administration du territoire était à plus d'un titre, la reconnaissance des efforts fournis par ce dernier. Un an après son départ le parti se porte-t-il mieux? Au mois de septembre le parti des flammes même si c'était au plan interne a vibré au rythme des revendications, n'eut été l'intervention de certains dignitaires à l'instar de Jacques Fame Ndongo, le parti aurait pu voler en éclat. La même expérience est vécue en ce moment au Minatd, où il mène un combat sans merci contre les réseaux Marafa pour redonner de la verve à ce Ministère clé. RÈGLEMENT DE COMPTE A y voir de plus près cette affaire de détournement des honoraires ressemble ni plus ni moins à de la manipulation et au sabotage orchestré par les ennemis des grandes réalisations. Les faits dénoncés se basent sur des critères subjectifs et donnent matière à réflexion. René Emmanuel Sadi a été Secrétaire Général du comité central du RDPC jusqu'au 09 décembre 2012 date à laquelle, il a été muté pour le poste de Minatd et aussitôt remplacé par Jean kueté. De la date du 09 octobre 2011 jusqu'à la proclamation des résultats suivi de l'entame du contentieux électoral et sa désignation comme Minatd pleines de choses se sont passées. Comment comprendre que ça ne soit que maintenant que l'affaire ait été rendue public et pourtant les avocats concernés savent bien, la suite à donner à une affaire qui tardent à connaître son dénouement par l'amiable. Selon les déclarations contenues dans cet article, des plaignants se seraient rapprochés du Minatd qui leur a donné des assurances sur la bonne évolution du dossier. En cette période, il sortait fraîchement du comité central et donc était susceptible, de maîtriser la situation de quelques dossiers laissés en instance. Comment comprendre alors que si la bonne fois semble être du côté de la nouvelle équipe arrivée aux affaires au comité central, qui selon le journal affirme que l'argent avait déjà été décaissé, pourquoi n'avoir pas donné les pistes à même de permettre aux avocats de retrouver les traces de celui qui aurait décaissé cet argent? Le comité central du RDPC a une trésorerie gérée par Gilbert Tsimi Evouna, très connu pour son efficacité dans la gestion transparente des fonds. C'est ce qui lui vaut les petits noms du genre, le Grec. Si des honoraires des avocats avaient déjà été débloqués à partir de la trésorerie, il est plus facile de savoir qui a déchargé cet argent la vaste campagne actuel n'est donc que simple manipulation car si le SG actuel tient à avoir les mains propres dans cette affaire, et aider véritablement les avocats à retrouver les traces de cet argent que recours soit fait au niveau de la trésorerie, au lieu de faire planer des soupçons sur une personnalité qui font de lui le premier suspect aux yeux de la population.




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