Cameroun - Rentrée scolaire du deuxième trimestre: Le Syndicat des instituteurs contractuels maintient son mot d’ordre de grève

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Jan-2018 - 18h28   8728                      
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Un enseignant dans une salle de classe Archives
Dans un communiqué rendu public, le syndicat précise que les instituteurs iront à l’école mais ne dispenseront pas les cours.

C’est une information de notre confrère Emergence du 8 janvier 2018. Le Syndicat des instituteurs contractuels et maîtres des parents du Cameroun (SNICOMP) n’a pas changé d’avis, en ce qui concerne leur entrée en grève prévue pour ce jour. La réunion que le Syndicat a eue le 3 janvier 2018 avec la Direction des Ressources humaines du Ministère de l’éducation de base (MINEDUB), sa tutelle a plutôt accouché d’une souris. Les deux parties n’ont pas pu tomber d’accord. Dans les colonnes de notre confrère, Charles René Koung le président dudit Syndicat indique que «le DRH a demandé à son collaborateur d’appliquer l’article 13, relative à la résiliation du contrat».

Charles René Koung rapporte par ailleurs que le DRH du MINEDUB a déclaré qui leur est impossible de céder aux menaces et aux intimidations «de toutes sortes faites par les délégués, les inspecteurs dans les arrondissements». On peut donc ainsi comprendre la décision du SNICOMP de maintenir la grève dont le préavis a été adressé au MINEDUB le 26 décembre 2017. Dans le communiqué qu’il a signé, le président du SNICOMP présente les contours de cette grève. «La grève du 8 janvier consiste à aller en classe avec tous ses documents obligatoires, mais à ne pas enseigner tout en expliquant aux enfants le bien-fondé de cette action, pour qu’ils aillent le dire au parents», déclare-t-il dans les colonnes de notre confrère.

Il faut noter que les instituteurs demandent que tous ceux qui sont contractuels soient intégrés à la fonction publique. En outre ils veulent que soient recrutés les maîtres de parents ayant comme diplômes de formation le CAPIEMP et le CAPIET. Précisons qu’ils sont près de 4 000 instituteurs en attente d’intégration.    

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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