Approché par le quotidien Mutations édition du 19 mai 2017 Zacharie Mbatsogo le Directeur de l’Office du Baccalauréat du Cameroun (Obc) s’exprime sur les examens officiels 2017, leur déroulement dans la partie anglophone du pays. Interrogé sur le retard accusé dans le calendrier scolaire dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et sur l’équité à avoir dans l’évaluation des candidats anglophones, Zacharie Mbatsogo déclare «personnellement j’ai deux fois effectué des missions dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Je puis vous assurer que les candidats aux examens de l’Office du baccalauréat du Cameroun sont préparés pour nos examens de l’Obc sont préparés pour nos examens et n’ont réellement pas connu le contrecoup de ce qui se passe dans ces deux Régions. Il a été reconnu que dans les lycées bilingues, la partie francophone a toujours fonctionné. Ce sont des informations que j’ai eues et que j’ai pu faire vérifier. Je n’ai pas d’inquiétude quant au niveau des candidats francophones qui vont les examens dans cette partie du territoire».

A la question de savoir si des mesures de sécurité particulières ont été prises pour les candidats anglophones, le Directeur de l’Obc déclare «il s’agit là des stratégies et j’en parle très peu. L’Obc a déjà choisi ses sites. Je peux assurer que ceux-ci sont sécurisés. C’est tout ce que je peux dire pour le moment». Par ailleurs interpellé sur le paiement des primes des correcteurs du baccalauréat général qui avait créé des problèmes l’an dernier, Zacharie Mbatsogo déclare «l’Obc dispose de comptes en banque et d’un autre au Trésor public. Il y a des dépenses orientées vers ces deux instances et au Trésor public. Il y a des délais. L’année dernière il était question de saisir l’instance au moins un mois à l’avance. L’argent est tombé légèrement après le 20 mai et nous avons signé notre appel de fonds pour qu’en fin juin début juillet, nous puissions couvrir nos dépenses. Malheureusement au moment où nous lancions les délibérations, les déblocages n’étaient pas encore effectués. Il a fallu relancer l’instance. Et quand il a commencé à avoir des remous, le Trésor public a été obligé de débloquer l’entièreté de cet argent en un seul jour».