Sangmélima: Cette ville du Chef de l'Etat présente les signes prémonitoires d'une grave catastrophe

Par | L'Epervier
Yaoundé - 27-Jan-2013 - 08h30   51254                      
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Le pont sur la rivière Afamba reliant les deux parties de la ville menace de s'écrouler.
ENQUÊTE L'affaire date depuis plus de 02 ans, un grumier de la société forestière SFID opérant à Djoum avait rendu fragile les supports en béton de ce pont vieux de 31 ans. Le pont sur la rivière Afamba reliant les deux parties de la ville de Sangmélima: Akon, Otoakam, Mepho et Etunelinga, au nord; le centre administratif, Lobossi, Nylon et autres au sud. C'est un pont stratégique qui peut mettre le trafic routier en difficulté puisque c'est le passage obligé pour se rendre à Djoum où les travaux du fer de Mbalam sont en cours de même que la route sous-régionale de la CEMAC qui doit relier Sangmélima à Wesso au Congo Brazzaville. Toutes les correspondances envoyées par les élites de Sangmélima au Ministre des Travaux publics Patrice Amba Salla, sont restées lettres mortes. Et comme les Camerounais sont habitués aux catastrophes, on attend que le pire arrive aux passagers à bord d'un bus de l'agence BUCA Voyages qui devrait absolument traverser ce pont dangereux pour reverser ses clients à l'intérieur de son agence de Sangmélima. Le pont de Sangmélima en état de délabrement avancé n'est pas le seul dans le département du Dja et Lobo. Celui reliant le village Kongo et Olunou est dans le même état et pourtant le fer de Mbalem passe par là. Une preuve de l'inertie gouvernementale qui prouve que le Président Paul Biya est seule dans sa course vers l'émergence. Comment comprendre qu'un Ministre des Travaux publics puisse rester indifférent quand la vie des populations du département d'origine du Chef de l'Etat est menacée? Le Ministre Amba Salla Patrice dont on déplore sa soumission aveugle à son Secrétaire Général Zo'o Zam est coupé des délégués régionaux; qu'il ne reçoit d'ailleurs pas. Comment peut-il donc être au courant de ce qui se passe dans les régions du pays. On se demande où sont passées les 100 milliards accordées par le Chef de l'Etat en 2011 pour l'entretien routier? Aujourd'hui, selon les sources du Ministère des Travaux publics, le bilan 2012-2013 est à 83% négatif si l'on s'en tient à l'axe Ayos-Bonis qui est loin d'être de l'ère du Ministre Amba Salla. La corruption continue à gouverner de ce côté du gouvernement, les appels d'offres sont à tête chercheuse. Au sein de l'administration, le climat est moribond et froid. Le manque de collaboration, le montage des dossiers personnels est de mise. Les ingénieurs de génie civil et des travaux publics sont marginalisés au détriment des bureaucrates. Le Ministre et son Secrétaire d'Etat ne s'entendent pas. Le budget n'est pas entièrement exécuté. En tout cas c'est la fin qui justifie les moyens. L'ancien maire d'Ayos ne se doute pas un seul instant d'être viré dans le prochain remaniement puisque les évaluations sur sa feuille de route sont très insuffisantes. Sa note serait de 04/20.




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