Il était question de situer l'opinion nationale et internationale sur l'évolution de ce dossier et la cour suprême, suite à une mission de 25 jours en France, effectuée par le président du comité de soutien à MTA pour le Cameroun.
«Ce dossier pose un réel problème de droit de l'homme». C'est du moins ce qu'a relevé le président du comité de soutien à Michel Thierry Atangana pour le Cameroun, dans son propos liminaire. Il a ajouté dans ce sens que c'est ce qui a justifié son séjour en Europe. Un séjour riche en actions de plaidoyer pour le Français d'origine camerounaise, détenu au Sed depuis plus de 16 ans, que celui-ci a jugé positif au regard de la forte mobilisation et de la sensibilisation en faveur de sa cause.
Arrivé à Paris le 23 septembre 2013, il a enchaîné avec de multiples rencontres. D'abord, il a pris part au mini festival intitulé «Expressions urbaines», organisé les samedi 28 et dimanche 29 septembre 2013 à l'espace Christiane Peugeot. Dans la foulée, ce fut l'occasion à moult artistiques français de grande renommée tels les cinéastes, Musiciens, peintres, photographes et sculpteurs qui ont presté pour le grand bonheur du public parisien souvent venu très nombreux. Vers la fin de ce festival, le dernier élément présenté a été l'hommage rendu à Michel Thierry Atangana. Hommage à la suite duquel Christian Peugeot et Yves Bosset ont témoigné leur soutien à Michel Thierry Atangana. De fait, ils ont tous exigé sa libération immédiate et demandé à la France, pays de liberté, de s'engager à fond pour que cela soit dans les brefs délais.
C'est d'ailleurs sous ce même son de cloche que les autres échanges se sont inscrites. De l'audience au Quai d'Orsay la réception au Sénat en passant par l’entretien du Jour et le grand rassemblement sur la place de la Bastille des comités de soutien des deux journalistes français Didier François et Edouard Elias enlevés en Syrie, des témoignages en faveur de Michel Thierry Atangana faisaient florès. Considéré comme otage français au Cameroun, au regard de sa longue durée de détention, le récent durcissement inhumain de ses conditions de détention passait au crible.
VIOLATION
Sur l'évolution du dossier en question à la cour suprême, le. vice-président du comité de soutien à Michel Thierry Atangana, Emile Kouégem nous apprendra qu'il y a un black-out au niveau de la plus haute instance judiciaire au Cameroun. Pour lui, en violant la loi dans cette affaire, la cour suprême a raté une occasion en or, de se réconcilier avec le peuple. Il a élevé qu'elle devait se prononcer au pIus tard le 10 octobre dernier. Mais, chose curieuse, il s'étonne de ce qu'aucun dossier n'est inscrit dans le hall de cette cour (sauf celui du 22 octobre). Cette violation de la loi est décriée par plusieurs personnalités françaises et même celles au-delà, qui souhaitent que le droit soit dit dans cette affaire, a-t-il précisé. Bien plus, il a fait savoir que des informations selon lesquelles Michel Thierry Atangana a tenté de s'évader pour aller préparer un coup d'Etat circuleraient à tout vent.
Pour l'heure Dominique Sopo le président du comité de soutien à Michel Thierry Atangana pour le compte de la France arrive au Cameroun dans les tout prochains jours dans le cadre de la mobilisation pour la cause du français d'origine camerounaise.