A la délégation générale de la sûreté nationale (DGSN) à Yaoundé, tout est prêt pour assurer une bonne tenue de l’examen écrit du week-end prochain. Les listes des 24 000 candidats sont depuis la semaine dernière affichées à l’Ecole nationale supérieure de police de Yaoundé pour d’éventuelles revendications avant la publication de la liste définitive. Selon le Directeur des Ressources humaines à la DGSN, le Commissaire Pierre Marie Ngouanon, les candidats avaient jusqu’au 9 mars pour faire toutes réclamations possibles : « Nous avons affiché la semaine passée les listes provisoires. Dès cet instant nous attendons les réclamations. Et, c’est au bout de ce processus que nous allons afficher une liste définitive. Les candidats avaient jusqu’au 9 mars pour faire toutes réclamations possibles, et il y avait une cellule au niveau de l’Ecole nationale supérieure de police pour recevoir toutes les réclamations et y donner une suite », a-t-il expliqué.
Le Commissaire Pierre Marie Ngouanon a également rassuré que toutes les réclamations ont été traitées et des solutions ont été trouvées. « Nous avons reçu un certain nombre de candidats. Certains nous ont d’ailleurs saisis par téléphone et des solutions ont été apportées à leur problème, a-t-il dit avant d’ajouter, Je vais tout à l’heure descendre à l’Ecole de police. S’il y a encore des réclamations, elles seront identifiées et nous allons prendre les numéros de téléphone des candidats concernés pour pouvoir les saisir et donner suite à leur réclamation avant la date de composition ».
En décembre 2014, le Délégué général à la sûreté nationale (DGSN), Martin Mbarga Nguélé, annonçait que la police nationale lance un recrutement pour 9400 postes sur les deux années à venir, à raison de 4700 par an. La première phase de ce programme de recrutement est en cours. En comme l’on pouvait s’y attendre, de nombreux jeunes frappent à la porte de ce concours, l’un des rares qui garantissent une intégration directe à la fonction publique. Après les candidats au rang d’officier de police le week-end prochain, place sera faite, dès le 28 mars, aux candidats aux rangs de gardien de la paix et inspecteur de police.
Onana N. Aaron