Cameroun: Le «massacre» de Calixthe Beyala sur Canal 2 International (Vidéo)

Par Elodie N. BODOLO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Feb-2017 - 14h50   98251                      
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Calixthe Beyala, invitée de "L'Arène" - Yaoundé, 19/02/2017 Capture d'écran
L’écrivaine camerounaise était l’invitée de «L’Arène» dimanche dernier.

C’est une Calixthe Beyala pas comme on la connait qui a pris part hier, 19 Février 2017, à l’émission de débat télévisé «L’Arène» sur Canal2 International. Devant s’exprimer sur ses rapports avec les gouvernements africains et camerounais, et sur sa production littéraire constituée d’une vingtaine d’ouvrages, c’est dans sa noblesse habituelle que l’écrivaine camerounaise a commencé l’émission. «Contre» elle, trois journalistes de renom: Rodrigue Tongue, Alex Gustave Azebaze et Alain Tchakounte, pour l’interviewer.

À peine 15 minutes après le début de l’émission, le changement de ton était perceptible sur le plateau. Le Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire en 1994, Grand Prix du Roman de l’Académie Française en 1996 et Grand Prix de l’UNICEF en 1998 commençait à se sentir agressée par les journalistes qui l’assaillaient de questions, sans souvent lui laisser le temps d’y répondre.

Rapidement, l’invitée a perdu son sang froid et on avait alors l’impression d’être sur un champ de bataille verbale. L’émission s’est alors transformée en véritable «massacre» pour reprendre les propos de nombreux téléspectateurs qui s’en indignaient au fur et à mesure sur les réseaux sociaux.

Comme voulant s’expliquer sur cet égard de comportement devant ses fans, Calixthe Beyala a posté un message qui en dit long sur son compte Facebook:

 

«Les brûlés de l'Arène de Canal 2 Cameroun

Mes amis,

Me voilà acceptant gentiment d'aller faire honneur à mes frères sur un plateau de télévision au Cameroun, et ce, après moult appels de l'animateur, me suppliant de venir.
Et qu'y trouve-je ?

Des gars à vous faire croire que vous êtes dans une porcherie, pas à la télévision... Des agressions verbales pour vous accueillir... Des fausses vérités... Certains ont essayé de justifier le meurtre de Khadafi, juste pour le plaisir de contredire, faire le buzz... Des insistances stupides sur votre vie privée bien passée de mode... Un dernier type voulant jouer au savant, mais qui n'est même pas un sachant
oui, voilà ce que j'ai vécu.

Et comme face aux sauvageons, je sais être un peu plus sauvageonne, j'ai procédé à un massacre à la tronçonneuse. J'espère que les types apprendront à faire le distinguo entre une interview et une agression gratuite».

Vous pouvez vous faire votre propre opinion de l’émission en la suivant directement à travers cette vidéo:

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Auteur:
Elodie N. BODOLO
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