Le Synafoc brandit les textes de la Fifa et de la Fédération algérienne pour expliquer sa démarche.
Albert Ebosse
Photo: (c) Archives
Le Synafoc (Syndicat national des footballeurs du Cameroun) veut tout savoir sur les assurances souscrites au nom de feu Albert Dominique Ebossé Bodjongo Dika en Algérie. Dans une lettre datée du 24 septembre 2014 et adressée au président de la Fédération algérienne de football, son président David Mayébi soutient que « le joueur Albert Dominique Ebosse Bodjongo devait bénéficier des assurances en cas d’accident souscrites par la Jeunesse Sportive de Kabylie et les responsables du stade du 1er novembre de Tizi-Ouzou, et d’une couverture sociale ».
Il se fonde sur le point 4.2 d) et e) de la circulaire de la Fifa N° 1171 du 24 novembre 2008, relative aux exigences minimales requises pour les contrats de joueurs professionnels, le club a l’obligation de souscrire une assurance maladie et accidents en faveur des joueurs qu’il emploie, ainsi que leur affiliation à la caisse de sécurité sociale. Le patron de l’unique syndicat de footballeurs du Cameroun cite aussi « l’article 34, alinéa 1 du règlement du football professionnel algérien » qui stipule notamment que chaque club est tenu de souscrire pour l’ensemble de ses membres et joueurs une police d’assurance de responsabilité, une assurance contre tout accident pouvant survenir dans le cadre de la pratique de leur activité au sein du club.
L’alinéa 2 n’a pas échappé aux syndicalistes camerounais. Ils s’y intéressent parce qu’il dit que « les stades dans lesquels se déroulent les compétitions doivent être obligatoirement assurés pour les risques que peuvent encourir les utilisateurs, les spectateurs ou les dirigeants. Une attestation d’assurance doit être jointe au dossier d’homologation du stade. » David Mayébi achève sa correspondance en espérant la « collaboration habituelle » de son destinataire. Sa réaction reste (impatiemment) attendue.
Robert Ndonkou, Cameroon-Info.Net
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