Selon des sources concordantes, le coach allemand Volke Finke a reçu à huit clos plusieurs joueurs au cours du récent stage bloqué de l'équipe nationale à Lisses en France.

II était question lors de leur entrevue avec Volke Finke de mettre les points sur les «i». Surtout, que, leur retour en sélection n'a pas été hypothéqué par le sélectionneur qui leur a fait savoir que les portes de l'équipe nationale leur étaient grandement ouvertes, à condition de retrouver leur meilleur niveau de jeu et de briller par une discipline de fer. Selon Volke Finke, «Car, le Cameroun qui est une grande nation de football, a besoin de joueurs expérimentés et en forme pour s'imposer sur le continent comme il y a de cela plusieurs années». De son côté, Thomas Nkono dans son désir de «donner un coup de mains» au staff technique en qualité d'entraîneur des gardiens de but, a été mis en attente par l'Allemand Volke Finke, qui aurait estimé, apprenons-nous de sources concordantes, que «remplacer Jacques Songo'o à ce poste n'était pas le problème du moment». Pour sa part, Samuel Eto'o Fils s'est aussi longuement entretenu avec le sélectionneur national à Paris. Il aurait notamment été question, tout au long de leur entretien, de l'avenir de l'équipe nationale du Cameroun, des derniers résultats qui n'honorent pas les Lions indomptables, et du retour des anciens au sein de la tanière. Sur ce dernier point, le capitaine n'aurait pas été contre l'éventuelle rentrée des certains joueurs expérimentés, et a tenu à rappeler à Finke qu'en tant que sélectionneur, il est le seul à décider des hommes à utiliser et non pas lui. Comme pour faire comprendre à ses détracteurs, qu'il n'a jamais imposé un classement ou même encore des joueurs aux différents sélectionneurs du Cameroun. Il faut dire que les résultats en dessous des attentes, la vague de contestations ayant accompagné la décision de remplacer le dernier staff technique conduit par Jean Paul Akono et les indisponibilités pour différentes raisons de joueurs tels Samuel Eto'o, Aurélien Chedjou, Joël Matip et Benoît Assou Ekoto n'ont pas du tout aidé à la stabilité de l'effectif qui, ou à l'entraîneur d'imposer une marque de fabrique à son équipe.