Le délégué du Gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD), Fritz Ntonè Ntonè,  a récemment suspendus dix des onze délégués du personnel que comporte sa commune. Une décision qui sonne une conséquence du fait du mouvement d'humeur que ces derniers avaeint organisé le 11 avril dernier. En effet, ils avaeint mobilisé une centaine d'employés pour un sit-in devant le siège de la CUD, réclamant par cet acte, une couverture sanitaire et divers droits sociaux parmi lesquels les reclassements, peut-on lire dans le bihebdomadaire Défis Actuels du jeudi 13 juillet 2017.

Le journal rapporte que Fritz Ntonè Ntonè après avoir scellé les bureaux des concernés, a affirmé de manière sentencieuse que leurs salaires sont suspendus. Entre temps, le patron de la CUD  s'est vu adresser une fin de non recevoir relative à sa demande d'autorisation  de licenciement des délégués suspendus, confient certaines sources.

Une information que va contredire Fritz Ntonè Ntonè : "Qu'on ne vous dise pas que le ministre du Travail a faut ceci ou cela, non! C'est le délégué qui recrute et qui licencie. Ce personnel est un personnel  qui a manifestement ignoré la hiérarchie", dit-il avec beacoup d'amertume.

Trois mois après la grève, les délégués du personnel sous sanctions n'ont toujours pas repris du service, indique le bihebdomadaire. Néanmoins, le délégué du Gouverment auprès de la CUD  envisage de poursuivre les négociations. Ceci après avoir essuyé deux échecs, mais autre tentative de conciliation entre les parties est prévue dans les prochains jours. "Il est question de savoir si on va être sévère parceque si la faute est lourde, ils partent sans rien. Mais si on attenue la situation, on va voir ce qu'il y a lieu de faire" a-t-il déclaré.