Les Acteurs du transport pour la paix et le développement (ATRAPAD) de Pierre Nyemeck et Réseau professionnel des transporteurs routiers du Cameroun (REPTROC) de Moise Vokeng, ont fait chorus pour mener, en droite ligne de l’action gouvernementale, la lutte contre Boko Haram.

C’est pour inaugurer une campagne de sensibilisation, et mobiliser des acteurs du transport pour la lutte contre la déstabilisation du Cameroun, que les responsables de ces structures citoyennes ont organisé un point de presse récemment au parc à camions à Ahala dans la capitale politique.

Étaient conviés à ce rendez-vous fort couru et tenu sous le thème central « vigilance et patriotisme des acteurs du transport pour la préservation de la paix au Cameroun », en plus des transporteurs, des autorités civiles et religieuses, une grappe de journalistes et des moto-taximen.

 Cette rencontre était axée sur trois point, notamment la prière œcuménique, les exécutions de l’hymne national et du chant patriotique, afin le point de presse à proprement parlé. Après le mot introductif du président national d’ATRAPAD, le très médiatisé président confédéral, Pierre Nyemeck, c’était au tour du dynamique opérateur économique, qui plus est, président national de REPTROC, Moise Vokeng, d’être en expressivité.

Transporteurs et Unité nationale

Celui-ci dira le propos liminaire avant de présenter la problématique ainsi que sa justification. Citant Paul Biya, le président national de REPTROC a déclaré : « Si le développement national reste le but de notre action, l’unité nationale en constitue le fondement. Face à l’évidence et à l’étendue de tout ce qui nous reste à faire, il est par conséquent de notre devoir à tous de dénoncer et de combattre tout ce qui tend à détruire ce que nous avons construit, ce que nous construirons et ce que nous voulons construire ».

Compte tenu donc de l’importance que revêt pour le Cameroun « l’unité nationale », et surtout du caractère sensible et stratégique du transport, les acteurs de ce secteur, qui sont très souvent des victimes collatérales et expiatoires des terroristes, se sentent fortement interpellés dans le combat que mène l’Etat contre le Boko Haram.

L’action initiée par les deux associations, citées plus haut, reste salutaire au moment où le pays a besoin de tous ses fils et filles pour anéantir  cette nébuleuse.

Pierre Nyemeck et Moise Vokeng ont lancé un vibrant appel à toutes les bonnes volontés. Il s’agit notamment, des administrations, des institutions financières et des partenaires au développement « pour leur soutien multiforme qu’ils voudraient bien nous apporter dans le cadre de notre déploiement sur le terrain en vue d’assurer un plein succès à notre initiative ».

Le président de REPTROC, qui a indiqué que ses camarades et lui ne pouvaient  être en marge de ce combat. A preuve, ils sont en phase avec l’action du ministre de la Santé publique, André Mama Fouda.

Enfin, pour donner le ton, et montrer que désormais les acteurs de transport sont sur le front pour combattre le Boko Haram, les moto-taximen arborant des tee-shirts aux couleurs d’ATRAPAD et de REPTROC ont déferlé dans les rues de Yaoundé.

Alemao Adonis Anong