Stanley Enow veut que justice soit faite, et que son image soit blanchie dans cette affaire qui secoue la capitale politique du Cameroun depuis quelques semaines. Il vient de porter formellement plainte. « Monsieur Ebai Enow Stanley, artiste musicien plus connu sous le nom de Stanley Enow, lequel a pour conseil maître Djomga Christian Dedieu, avocat au barreau du Cameroun, conseil en propriété industrielle agréé Oapi, mandataire agrée Oapi, chargé de cours aux universités du Cameroun, vient par la présente porter formellement plainte contre sieur Bikoï Serge Aimé, pour diffamation et injures », peut-on lire sur cette plainte adressée au procureur de la République près le Tribunal de première instance (Tpi) de Yaoundé, centre administratif. Plainte dont le contenu est relayé par le journal Mutations dans son édition du vendredi 10 juillet 2015.
Le mis en cause devra donc répondre de ses propos postés sur sa page Facebook le 25 juin 2015, « à 10heures 02 minutes ». Des propos que le plaignant a pris le soin de reprendre dans sa plainte : « Cinq jours après l’assassinat d’une jeune étudiante au quartier Jouvence, Dynastie le Tigre et Stanley Enow sont au banc des accusés. L’auteur de la chanson à succès ‘Hein père’ et son pair sont, tous les deux, prévenus relativement à l’affaire de l’assassinat de Nicky (dans la nuit du 22 au 23 juin dernier au quartier Jouvence, ndlr) ».
Pour Me Djomga, l’avocat de Stanley Enow, Bikoï « se perd en conjectures, affirmant des choses dont il ne saurait apporter la preuve ». Ce « visiblement dans l’intention de diffamer l’artiste Stanley Enow, ternir son image avec l’intention avouée de porter atteinte à son statut d’ambassadeur des jeunes et ainsi nuire à sa prodigieuse carrière », rapporte le journal.
Joint au téléphone par Mutations, Serge Aimé Bikoï, qui se présente comme un « journaliste indépendant » a déclaré n’avoir reçu aucune copie de cette plainte. Gaelle Tatiana Meyo Medjo, la jeune étudiante quant à elle, sera inhumée le samedi 11 juillet 2015 au cimetière de Mvolyé à Yaoundé.
Onana N. Aaron