Après une tournée européenne à succès du CCG suivie d’une série d’action fortes et riches en direction des institutions internationales sans oublier le Commonwealth, le CCG a réussi a regrouper le 20 septembre dernier à Bruxelles plus d’une centaine de personnalités...
Après une tournée européenne à succès du CCG suivie d’une série d’action fortes et riches en direction des institutions internationales sans oublier le Commonwealth, le CCG a réussi a regrouper le 20 septembre dernier à Bruxelles plus d’une centaine de personnalités confondues au cours d’une conférence de presse au Elsenhof centrum / Bruxelles à la veille de l’élection présidentielle prévue le 11 octobre prochain au Cameroun.
«La situation sociopolitique du Cameroun fait peur». C’est par cette phrase que le Docteur FOSAM du CCG Benelux ouvre la conférence. Le thème principal étant : Réflexion sur les élections et les droits de l’Homme au Cameroun.
Il est précisément 16 heures quand la salle du Elsenhof Centrum apparaît si étroite pour accueillir plus d’une centaines d’invités de marques, issues de la classe politique Belge, camerounaises et de la société civile plurielle. Initiée au départ par Théodor Poufong, cette conférence qui était réservée à des personnalités choisis , s’est transformée en une véritable occasion de rassembler le public pluriel sur la situation critique des droits humains et la problématique des élections au Cameroun.
Cette conférence riche en enseignements et en échanges avec le public a été présenté par Messieurs Franc RUSSEL, Sarli Sardou Nana, coordonnateurs de la section Londres (UK) du Cameroon Campaign Group, assistés du Docteur Richard FOSAM, représentant du CCG des pays du Benelux et de Théodor Poufong du SDF Belgique.
Faut-il le souligner pour reprendre Franck Russel que le CCG a été aux avant-gardes de la lutte pour la démocratie au Cameroun pendant plusieurs années et en demeure très impliqué dans les droits de l’Homme. Il y a de cela quelques mois, le CCG pour mémoire avait provoqué une demande d’explication adressée au gouvernement Camerounais par le parlement Britannique dans l’affaire des minorités Bororo.
Au sujet de la problématique de la transparence à l’élection présidentielle du 11 octobre 2004 posée par le Dr Kamdem de l’asbl LIBERAl, Franck Russel lui répondra qu’il y a de cela quelques mois, la Ministre Crawley de la Grande Bretagne avait déjà répondu à cette question en insinuant que son gouvernement veillerait à la transparence des élections depuis l’inscription sur les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.
Lord Avebury qui est le président de Cameroon Campaign Group, dans une lettre adressée aux participants de cette conférence de Bruxelles, et lue par le Docteur Fosam est revenu à la charge en plaidant pour la question de la liberté l’expression au Cameroun, surtout la censure qui frappe les médias , sans oublier l’ouverture d’une enquête impartiale quant à l’assassinat à Bamenda de John Kohtem, membre du SDF. Il souligne dans sa correspondance qu’il est temps de réagir face à ces différentes entraves aux droits humains. Il a dans cette même correspondance souligné que tous ces différents problèmes sont portés devant le gouvernement britannique et devant les nations unies.
Sarli Sardou Nana reviendra sur les points évoqués dans la correspondance de Lord Avebury en ajoutant que le CCG a constaté au Cameroun des irrégularités dans l’inscription des camerounais sur les listes électorales et le non respect par l’administration camerounaise des recommandations que le CCG avaient formulé il y a de cela quelques mois pour une élection présidentielle juste et transparente au Cameroun.
Au sujet de la candidature du leader du SDF à la présidentielle d’octobre prochain, question posée par un participant, Théodor Poufong lui répondra que le SDF est en pleine concertation interne afin de trouver un consensus autour de cette question.
De façon générale, nous pouvons retenir de cette conférence que les élections mal organisées au Cameroun pourraient engendrer une situation critique. Ce qui n’est d ‘ailleurs pas le souhait des conférenciers et même des participants. L’ONEL n’est pas neutre, c’est une « coquille vide » dira un participant, les lois électorales sont biaisées. On ignore le vote de la diaspora. Aucune des recommandations soulevées ici et là par les organisations internationales n’est mis en pratique au Cameroun. Tout est bien parti pour que le pouvoir en place puisse s’éterniser au pouvoir pendant que le peuple vit dans une impunité indicible et dans une extrême pauvreté. En att endant, des actions sont encore en
cours dans les jours à venir à Londres, Berlin Bruxelles, Paris etc…