Le quotidien, fondé par Pius Njawé fête cette semaine son trentenaire, avec une série d’activités organisées à Douala. Evocation.
Il y a trente ans, le 17 novembre précisément, naissait à Bafoussam Le Messager, journal d’information. Parmi les géniteurs du projet, Pius Njawé, Edouard Kingue, Emérant Claude Bivega, feu Lucien Claude Kameni, etc. A l’époque, il avait vocation, selon ses pionniers à être bimensuel. Mais à cause des difficultés, Le Messager a été mensuel pendant quelque temps. Après une interruption de la publication due au manque de moyens, le passage à l’hebdomadaire s’est effectué, de même que le transfert du siège à Douala. Puis vinrent des périodicités bi-hebdomadaire, tri-hebdomadaire, et plus récemment, quotidien, en septembre 2004.
Pour ce qui est de la création du Messager Popoli, en mai 1993, elle part du fait que dans le Messager, une rubrique satirique existait, qui s’appelait « Cinéma le Popoli », qui a eu un très grand succès. C’est ainsi que, avec son animateur, le caricaturiste Nyemb Popoli, est créé Le Messager Popoli.» Le Popoli a quitté le navire et évolue aujourd’hui de façon autonome…
Le parcours du Messager, à l’image de celui du combattant, reste viscéralement attaché à celui de son fondateur, Pius Njawé. Un parcours émaillé d’embûches, de hauts et de bas. Cette semaine, malgré des débuts timides le journal souffle sa 30e bougie au Stade Mbappe-Leppé. On annonçait hier l’arrivée de l’artiste ivoirien Alpha Blondy, ainsi que Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire.
Un spectacle de musique, un atelier sur le dessin de presse, des rencontres de football, une foire gastronomique, et un colloque sont, entre autres, organisés. Malgré les difficultés financières presque congénitales finalement.