La société de téléphonie mobile a brillé par son absence, mercredi le 16 janvier 2013 lors d’une rencontre convoquée par Jean Pierre Biyiti Bi Essam.
Dans l’affaire de détournement de concept qui fait jaser depuis quelques temps est déjà portée en justice par Passi Evina King contre Jean Simon Ngann, Yonn devant Directeur marketing de Mtn Cameroon. Dans l’optique de trouver un compromis à ce sujet, le ministre des Postes et Télécommunications a voulu jouer les médiateurs, quelle n’a pas été sa surprise d’attendre pendant des heures en vain, sans que la société de téléphonie mobile ne daigne se faire représenter. Elle a tout simplement jugé inopportune d’effectuer le déplacement et jusqu’à présent, aucune raison fondée n’a été avancée pour justifier ce comportement qui s’apparente désormais à du mépris de la tutelle. Au Minpostel, l’on se demande quelle mouche a piqué Karl .O. Toriola, actuel Directeur général de Mtn Cameroon et ses collaborateurs pour bouder l’invitation d’un membre du gouvernement, et qui plus est, le ministère de tutelle. On estime que cela dénote d’une volonté manifeste de s’accaparer des biens d’autrui.
Car comment l’affaire portée sur un détournement de concept à des fins de clonage. Aujourd’hui, Passi Evina King, ingénieur de conception en marketing, communication et stratégies commerciales a dû saisir le tribunal de grande instance (Tgi) de Yaoundé afin d’être rétabli dans ses droits. Dans une interview que ce dernier a accordée au journal Le Meilleur Choix de la Ligue camerounaise des consommateurs, il précise que « Je l’ai fait à partir de la méthode de découvert bancaire. Vous avez besoin d’argent avant la fin du mois, la banque vous fait un prêt qui est prélevé sur votre compte, quand le ministère des Finances procède au virement de votre salaire ». Selon Passi Evina, son concept «Help me» a été tout simplement transformé en «Mtn prolongations». L’offre d’abord proposée à Orange à été déclinée. Et c’est alors que le 11 janvier 2012, Mtn entre en scène en retenant le projet. Mais quelle n’a pas été sa désolation de constater que « neuf jours plu tard, le 20 janvier, Mtn entre en scène, à grand renfort de publicité du côté d’Akwa palace à Douala. En soirée, les spots passaient déjà dans les chaines de télévision ».
Et de poursuivre: « Je me suis dit, m’appuyant sur certaines règles de marketing, que c’était l’essai avant d’adopter le produit (…) Mtn s’est directement lancée dans la mise en application de ce concept ». Sauf que l’ingénieur par la suite, aurait compliqué la mise en place de cette innovation, conséquence la chute du masque de Mtn «il n’y a aucun ingénieur en marketing.» certainement pour démasquer les quelques pièges qui pouvaient exister. Cependant dans la filiale sud africaine de Mtn, l’on semble divisé sur la question parce que d’aucuns estiment que pour la notoriété de l’entreprise, il faudrait gérer le dossier à l’interne afin d’éviter le scandale. D’un autre côté, il se dit qu’on ne saurait se plier à un individu ingénieur soit-il. Et c’est à ce niveau que des Directeurs et même proches du concepteur, croient ne pas céder à ce que l’on a baptisé la «manipulation».
Passi Evina signale que pour rien au monde, il ne lâchera pas prise, car sa détermination à se faire payer est inébranlable. Mais son combat pourrait traverser les frontières car, il dit vouloir saisir les tribunaux internationaux. La société mère en Afrique du Sud pourrait répondre de ce dossier dans les tous prochains jours. C’est dans cette confusion que le ministère de tutelle sait plus où donner la voix, entre une entreprise apparemment sociale et un ingénieur aux abois. Seulement, de source proche de Mtn Cameroon, le supposé ingénieur serait un maître chanteur récidiviste qui a déjà séjourné à la prison centrale de Douala pour le délit d’escroquerie. Et il se dit que ce dernier a été pris en flagrant délit de corruption morale du personnel cadre de Mtn Cameroon à qui il aurait promis mont et merveilles s’ils l’aidaient à se faire payer. Et pour terminer, leurs argumentaires, on signale que Passi a été confronté à la réalité, de ce que le projet est une initiative des ingénieurs venus d’un pays d’Afrique de l’Est, où ils l’avaient expérimenté déjà avec un opérateur de téléphonie mobile, avant de le proposer longtemps avant le dépôt de son projet au service du courrier; en témoigne les dates d’enregistrement. Preuve que s’il n’y a pas eu fuite de l’intérieur, ce serait alors purement une simple coïncidence.