Le groupe islamiste Boko Haram a lancé une attaque de grande envergure contre l'armée dans la nuit de dimanche à lundi dernier à Maiduguri, causant de lourdes pertes matérielles.

Des centaines de commandos de boko haram lourdement armés ont attaqué une base militaire des armées de l'air et de terre, à proximité de l'aéroport de Maiduguri, détruisant des aéronefs et des casernes. Ils ont incendié des magasins et des stations service dans la cité et aussi attaqué des barrages militaires à l'extérieur de la ville. Pour répondre à ces attaques meurtrières du boko haram, les autorités nigérianes ont imposé, ce lundi 2 décembre, un couvre-feu total de 24 heures, à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria et fief historique de boko haram. La ville est désormais coupée du monde et aucun mouvement n'est possible, puisque que l'aéroport est fermé. Pas de téléphone, seul l’armée este n mesure de communiquer à travers les walkies-talkies. Le ministère de la Défense, qui a confirmé les attaques, a fait état lundi après-midi à travers un communiqué, de «24 assaillants tués» et «deux personnels de l'armée de l'air blessés», évoquant par ailleurs"trois avions militaires déclassés ainsi que deux hélicoptères rendus inopérants". Il s'agit de l'un des plus importants assauts des assaillants de la secte contre l'armée nigériane depuis le mois de mai, date à laquelle l’armée à lancé la chasse à l’homme dans les fiefs de la secte islamiste boko haram. Pour l’heure, l’offensive menée par l’armée nigériane contre Boko Haram n’a pas eu les résultats escomptés. A ce jour, le groupe est responsable de la mort de milliers de personnes au Nigéria comme au Cameroun. Et il continue toujours de tuer en masse. Sous le regard impuissant du pouvoir.