On a l'habitude de dire que la femme est à mesure de faire ce que même le diable est incapable de faire.
On a l'habitude de dire que la femme est à mesure de faire ce que même le diable est incapable de faire. Tel semble être le cas de dame M., épouse d'un homme d'affaires dans le monde du transit. En effet, la scène se passe au lieu-dit Éleveur, dans la journée du 15 mars dernier. Le nommé Essomba (nom d'emprunt), transitaire des véhicules entre le Bénin-Nigeria et le Cameroun loge dans une villa au quartier Éleveur, son épouse, M., serait maîtresse dans une école privée de la place avec leurs 04 enfants en charge. La femme aurait choisi de prendre un homme comme domestique parce que craignant que son mari se jette dans les bras d'une ménagère comme cela se passe dans d'autres ménages.
La dame a donc sollicité les services du nommé Ayissi (nom d'emprunt), la quarantaine révolue. Son mari qui passe à peine deux à trois jours par semaine dans son domicile avait confiance en cet homme dont la sympathie ne présageait aucune trahison. Encore que ce dernier serait une parenté éloignée à son épouse parce que tous deux Bassa. Vendredi vers 09 heures, l'épouse du nommé Ayissi qui s'était absentée à l'école pour cause de maladie était retournée chez elle.
Son mari en déplacement pour Bertoua a emprunté le train à Belabo. Arrivé à Yaoundé vers 8H45mn, il s'est rendu directement dans son domicile sans passer un coup fil à sa femme sachant évidemment que cette dernière devrait être à l'école. Arrivé à son domicile, un silence suspect règne et le portillon est ouvert. Il se dirige dans sa chambre et constate que la porte est fermée de l'intérieur.
Quelques gémissements proviennent de la chambre. Au moment d'ouvrir la porte à l'aide de la clé c'est la voix de sa femme qui rétorque : «c'est qui?». Ayissi demande à sa femme de lui ouvrir la porte alors que cette dernière était concentrée dans un ébat amoureux avec son domestique. La femme embarrassée par la triste situation n'avait aucune possibilité de faire disparaître son amant à travers la fenêtre de la chambre, puisque comportant des antivols, et c'est cette hésitation qui a permis à son mari de comprendre que sa chère et tendre épouse était en train de le tromper.
Avec qui alors?
Débordé par un courroux insurmontable, Ayissi va briser la porte et constate que son majordome est son rival. Il va sans hésitation se jeter sur ce dernier qu'il va rouer de coups au point de rectifier son portrait. Son adversaire ne tiendra pas longtemps car il va plonger dans un coma profond. Pendant que les deux hommes se neutralisent, l'épouse prend la poudre d'escampette. L'époux cocufié pris de peur va conduire son rival à l'Hôpital Gynéco puisque son appareil génital avait reçu des coups de pieds violents. L'amour c'est imbécile chante un artiste musicien!