Ce lundi 28 novembre 2016, une forte mobilisation des hommes en tenue a été observée dans toutes les rues de Buea, capitale de la Région du Sud-ouest. Des équipes de policiers et gendarmes ont été déployées pour faire face à un mouvement de grève initié par les étudiants de l’Université de la ville. Paiement des primes de l’excellence académique à tous les étudiants  et suppression des frais d’inscription (10 000 Francs), imposés à tous les étudiants retardataires, constituent entre autres les principales exigences portées par les cops de la première université anglophone au Cameroun. 

 

Toutes les activités ou presque ont été perturbées dans la ville située au pied du Mont Cameroun, à cause de ce débrayage qui a tout de même essuyé  une riposte féroce des forces de l’ordre. Il a aussi légèrement affecté les activités liées à la Coupe d’Afrique des Nations de football féminin Cameroun 2016, dans le groupe B, basé à Limbe. En effet, les responsables de la Confédération africaine de football (CAF)  ont invoqué ces évènements de Buea pour justifier le petit retard observé avant le démarrage de la conférence de presse organisée en prélude au match de la deuxième demi-finale entre le Nigéria et l’Afrique du Sud, prévu le 29 novembre 2016, à partir de 19 heures.

 

Attendues à 15 heures 00, Florence Omagbemi la sélectionneuse du Nigéria et Faith Ikidi sa défenseure qui constituaient le premier panel, ne se sont présentées à la presse qu’autour de 15 heures et 20 minutes. La sélectionneuse Desiree Ellis d’Afrique du Sud et sa joueuse Jermaine Seoposenwe leur ont succédé sur ce plateau. Pour partir de l’Hôtel Parliamentarian Flats où elles sont logées à Buea, au Stade Omnisports de Limbe, Les deux équipes ont eu besoin d’une escorte plus importante. La tension reste d’ailleurs palpable dans cette ville où l’on annonce également une grève des conducteurs de taxis dans les tous prochains jours.

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