Cameorun - Crise Anglophone: Atanga Nji invite les chefs du Nord-Ouest à se réconcilier.

Par Marie Louise SIMO | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Mar-2018 - 13h03   7680                      
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Paul Atanga Nji Capture d'écran
Le ministre de l’administration territoriale a instruit les Fons à enterrer la hache de la guerre au cours d’une rencontre dimanche dernier à Bamenda.

C’est depuis plusieurs mois, que L’union des Fons du Nord-Ouest (Nowefu) est divisée par des querelles leaderships. Une crise qui a conduit à la scission de cette association. L’une entretenue par Fon Teche Njei du village Ngyen-Muwah, est accusée d’avoir manipulé les statuts pour se maintenir à la tête de l’union. Un désaccord qui a conduit à la tenue en 2017, de deux assemblées générales, dont l’une à Nkambe et l’autre à Bamenda. Celle de Nkambe, organisée par Fon Teche avait porté Fon Adamu comme président de l’Union, le sortant Teche, le meneur de la troupe, s’était arrogé le titre de président de l’assemblée générale.

 L’autre faction, avait élu le   Fon Barnabas Shey Mbunwe de Mbot comme nouveau président de l’union. Même divisées, Les deux factions continuent à revendiquer  la  même association. Une situation qui a pourri les relations entre les chefs traditionnels de cette  région en proie à une crise sociologique.

En marge de sa prise de fonction comme ministre de l’Administration territoriale,  le 5 mars 2018, Paul Atanga Nji avait donné 10 jours aux Fons du Nord-Ouest présents, pour taire leur divergence et ramener la sérénité dans leur union. Dimanche dernier à Bamenda, le Minat a saisi l’opportunité de sa mission de paix dans le Nord-Ouest pour réitérer sa position : « si vous voulez l’unité, commencez par être uni au sein de la Nowefu » a martelé Paul Atanga Nji, qui a suggéré aux chefs traditionnels la mise  sur pied d’une commission de gestion du différend qui plombe leur union. La date butoir est fixée au 22 mars prochain. Cependant,  le sénateur Fon Teche Njei accusé d’être à l’origine de cette situation, a brillé par son absence au cours de cette rencontre.  

Cette assise  du ministre Atanga Nji d’avec les Fons, a débouché sur la condamnation de l’appel à la partition du Cameroun lancé par certains Camerounais de la diaspora. « On a bien reçu le message de la paix du président de la République à travers le ministre de l’administration territoriale. On est d’accord avec ce message-là. Nous avons demandé au Minat de dire au président de la République que nous sommes prêts à ramener tous les enfants qui sont en brousse ; que nous ne sommes pas en accord avec les sécessionnistes et qu’on est uni derrière le chef de l’Etat pour combattre tous ceux qui causent le désordre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest » a déclaré  le  Fon Yakum Kevin Tevir, chef du village de Bambalang dans le département du Ngoketunjia. Paul Atanga Nji s’est engagé à accompagner les Fons dans cette main tendue du président de la république et à  restaurer l’autorité des dépositaires du pouvoir ancestral trainée dans la boue par leurs sujets. « Les chefs traditionnels ne pourront en aucun cas être complices de ceux qui brûlent, qui pillent et qui détruisent les édifices publiques et des biens privés. Les chefs traditionnels m’ont chargé de dire Merci au chef de l’Etat pour le nouveau gouvernement et pour la promotion des fils et filles des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest et que pour cette raison, ils vont plus que jamais collaborer avec l’administration et que pour eux le Cameroun est un et indivisible ; qu’ils ne vont en aucun cas cautionner ceux qui parlent de la sécession ou qui veulent diviser le Cameroun », a déclaré Atanga Nji.

C’est depuis plusieurs mois, que L’union des Fons du Nord-Ouest (Nowefu) est divisée par des querelles leaderships. Une crise qui a conduit à la scission de cette association. L’une entretenue par Fon Teche Njei du village Ngyen-Muwah, est accusée d’avoir manipulé les statuts pour se maintenir à la tête de l’union. Un désaccord qui a conduit à la tenue en 2017, de deux assemblées générales, dont l’une à Nkambe et l’autre à Bamenda. Celle de Nkambe, organisée par Fon Teche avait porté Fon Adamu comme président de l’Union, le sortant Teche, le meneur de la troupe, s’était arrogé le titre de président de l’assemblée générale.

 L’autre faction, avait élu le   Fon Barnabas Shey Mbunwe de Mbot comme nouveau président de l’union. Même divisées, Les deux factions continuent à revendiquer  la  même association. Une situation qui a pourri les relations entre les chefs traditionnels de cette  région en proie à une crise sociologique.

En marge de sa prise de fonction comme ministre de l’Administration territoriale,  le 5 mars 2018, Paul Atanga Nji avait donné 10 jours aux Fons du Nord-Ouest présents, pour taire leur divergence et ramener la sérénité dans leur union. Dimanche dernier à Bamenda, le Minat a saisi l’opportunité de sa mission de paix dans le Nord-Ouest pour réitérer sa position : « si vous voulez l’unité, commencez par être uni au sein de la Nowefu » a martelé Paul Atanga Nji, qui a suggéré aux chefs traditionnels la mise  sur pied d’une commission de gestion du différend qui plombe leur union. La date butoir est fixée au 22 mars prochain. Cependant,  le sénateur Fon Teche Njei accusé d’être à l’origine de cette situation, a brillé par son absence au cours de cette rencontre.  

Cette assise  du ministre Atanga Nji d’avec les Fons, a débouché sur la condamnation de l’appel à la partition du Cameroun lancé par certains Camerounais de la diaspora. « On a bien reçu le message de la paix du président de la République à travers le ministre de l’administration territoriale. On est d’accord avec ce message-là. Nous avons demandé au Minat de dire au président de la République que nous sommes prêts à ramener tous les enfants qui sont en brousse ; que nous ne sommes pas en accord avec les sécessionnistes et qu’on est uni derrière le chef de l’Etat pour combattre tous ceux qui causent le désordre dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest » a déclaré  le  Fon Yakum Kevin Tevir, chef du village de Bambalang dans le département du Ngoketunjia. Paul Atanga Nji s’est engagé à accompagner les Fons dans cette main tendue du président de la république et à  restaurer l’autorité des dépositaires du pouvoir ancestral trainée dans la boue par leurs sujets. « Les chefs traditionnels ne pourront en aucun cas être complices de ceux qui brûlent, qui pillent et qui détruisent les édifices publiques et des biens privés. Les chefs traditionnels m’ont chargé de dire Merci au chef de l’Etat pour le nouveau gouvernement et pour la promotion des fils et filles des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest et que pour cette raison, ils vont plus que jamais collaborer avec l’administration et que pour eux le Cameroun est un et indivisible ; qu’ils ne vont en aucun cas cautionner ceux qui parlent de la sécession ou qui veulent diviser le Cameroun », a déclaré Atanga Nji.

Marie Louise Simo

Auteur:
Marie Louise SIMO
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