Cameroun - Affaire de destruction présumée de biens immobiliers à l’ambassade du Cameroun en Belgique: L’audience prévue le 12 mai 2020 au Tribunal de Première Instance francophone de Bruxelles, reportée à cause du Coronavirus

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 16-May-2020 - 08h51   6002                      
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Saccage ambassade Cameroun archives
Au lendemain du saccage de la représentation diplomatique, l’enquête de la police s'était intéressée à une quinzaine de suspects. Ladite enquête a retenu deux principaux accusés: Tchangue Marcel et Djakam Bouende Carlos.

La première audience de l’affaire relative au saccage de l’ambassade du Cameroun en Belgique, initialement prévue le 12 mai 2020, au Tribunal de Première Instance francophone de Bruxelles, n’a pas eu lieu. La raison évoquée par le tribunal, la crise sanitaire liée au Covid-19.

Pour rappel, le 26 janvier 2019, les ambassades du Cameroun de Berlin, Paris et Bruxelles, étaient pris d'assauts par des activistes.

«A Bruxelles, le groupe a fracturé une vitre de la porte d'entrer de l'Ambassade du Cameroun. Son Excellence Daniel Evina Abe'e, ambassadeur du Cameroun en Belgique, a donc logiquement porté plainte auprès du Tribunal de Première Instance francophone de Bruxelles, s'appuyant notamment sur les dires du concierge des lieux affirmant avoir reconnu un des assaillants présumés, le seul présent à visage découvert sur le trottoir d'en face, M. Tchangue Marcel», renseigne le quotidien Le Messager, dans son édition du 15 mai 2020.

Seulement, relève notre confrère, «ce dernier n'était pas là comme manifestant mais plutôt en simple spectateur. Ce qui expliquerait qu'il n'ait pas jugé utile de dissimuler son visage». La mise en accusation lui a été signifiée le 10 février 2020.

«L'enquête de la police s'était intéressée à une quinzaine de suspects avant de retenir deux principaux accusés: Tchangue Marcel et Djakam Bouende Carlos qui devront attendre notification d'une nouvelle date, l'audience prévue le 12 mai ayant été renvoyée à une date ultérieure», peut-on lire.

 

Auteur:
Béatrice KAZE
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