Cameroun - Batouri: Trois trafiquants de la faune présumés interpellés (Est)

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 07-Dec-2016 - 07h15   48490                      
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Un Chimpanzé dans une réserve à l'Est du Cameroun Archives
Ils ont été arrêtés par des agents de la délégation départementale du Ministère des Forêts et de la Faune.

Le 21 novembre dernier, des agents de la délégation départementale du Ministère des Forêts et de la Faune ont mis la main sur trois trafiquants présumés à Batouri, dans la Région de l’Est. Ils avaient en leur possession un chimpanzé vivant qu’ils avaient mis dans une cage et chargé sur un fourgon pour le transport à Bertoua en vue de la vente, d’après des sources. C’est devant le domicile du propriétaire du chimpanzé que les trois mis en cause ont été arrêtés.

Le propriétaire de l’animal qui est patron d’une entreprise forestière basée dans la Région de l’Est a dit être en possession dudit animal depuis une douzaine d’années, selon des sources rencontrées par Mutations qui relaie cette information dans son édition du 6 décembre 2016, «c’est un chimpanzé qui avait été capturé et détenu pendant longtemps en captivité par un individu qui se préparait à aller le vendre quelque part», a déclaré Dieudonné Bangya le Délégué départemental du MINFOF après les opérations conjointement menées avec la Laga, un organisme international d’application de la loi faunique.

Mutations précise que malgré le fait que l’origine du chimpanzé reste encore inconnue, il se pourrait bien que cet animal soit un orphelin qui s’est retrouvé entre les mains du suspect après que sa mère ait été abattue. «Beaucoup de primates se retrouvent dans cette situation et finissent par vivre avec des humains», soulignent les sources. Il faut préciser qu’il s’agit là d’une espèce protégée par la loi faunique camerounaise de 1994.

L’animal a été confié au sanctuaire de chimpanzés à Sanaga Yong. Les trois suspects risquent jusqu’à trois années de prison et une amende de 10 millions de FCFA dans le cas où ils sont reconnus coupables.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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