Cameroun - Brice Nitcheu (président du CODE) menace les autorités Suisses: «si Biya vient a Genève (…) Genève sera transformé en un champ de bataille»

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Apr-2019 - 13h56   14631                      
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Brice Nitcheu Brice N.
Les opposants camerounais installés à l’étranger ont été alertés cette fois-ci par une correspondance qui semble émaner des services du protocole d’Etat. Un message-fax dans lequel le Cameroun demande à Berne des autorisations de port d’armes pour eux qui vont assurer la sécurité du président camerounais lors d’un éventuel prochain séjour en Suisse.

Le CODE (Collectif des organisations démocratiques de la diaspora) affiche sa détermination à empêcher le président de la République du Cameroun, Paul Biya, de séjourner en Suisse. Il réagit à la publication d’un document qui semble avoir fuité sur les réseaux sociaux et dans lequel le chef du protocole d’Etat Simon Pierre Bikele sollicite auprès des autorités suisses des autorisations pour 11 éléments de la sécurité présidentielle porteurs d’armes à feu. Cela, lit-on « dans la perspective du séjour privé de monsieur le président de la République en Suisse ».   

S’appuyant sur ce document, Brice Nitcheu, le président du CODE a marqué son opposition à un voyage de Paul Biya en terre helvétique, n’hésitant pas à menacer les autorités suisses. « Le vieux tyran Paul Biya demande l'autorisation a la Suisse de voyager avec des hommes en armes. Nous prévenons les autorités helvétiques, si Biya vient a Genève, avec ou sans hommes armes, Genève sera transforme en un champ de bataille. La Resistance n'a pas peur des hommes de Biya en armes en Europe. Essayez de venir », a-t-il posté le 7 avril 2019 sur Facebook.

Les opposants camerounais installés à l’étranger (principalement en Europe) ne souhaitent plus voir séjourner en Occident le président Paul Biya, ses ministres et autres collaborateurs. Ils les accusent de gaspiller l’argent du pays à l’étranger et leur demandent d’améliorer les infrastructures  au bercail et de s’y soigner comme la majorité de la population lorsqu’ils sont malades. Les opposants de la diaspora croient que c’est à cause de leur action que le président Biya est resté plus de 200 jours au pays contrairement à ses habitudes.    

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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