Les Nations Unies restent préoccupées par la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. La question revient sans cesse dans les débats au cours des points de presse quotidien du Bureau du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU.
C’était encore le cas mardi. Répondant à une question de journaliste, Farhan Haq, porte-parole adjoint a déclaré que les Nations Unies « restent préoccupées par la situation dans les régions anglophones du Cameroun et par l'impact de la violence sur la population civile ».
Le diplomate onusien a ensuite exhorté « toutes les parties à respecter pleinement le droit international humanitaire et les droits de l'homme, à garantir la protection des civils et à faciliter l'accès humanitaire sans entraves » dans les zones anglophones. Farhan Haq a enfin indiqué que « les Nations Unies restent disponibles pour collaborer avec les autorités camerounaises dans leurs efforts pour trouver une solution pacifique à la crise ».
Malgré leurs efforts, les autorités camerounaises peinent à trouver une solution définitive à la crise qui secouent les régions anglophones du pays. La situation a viré en une lutte armée depuis que les combattants sécessionnistes ont décidé de prendre des armes ; tuant, pillant et semant la terreur. Les chiffres officiels parlent d’environ 300 000 déplacés et 500 victimes civiles et militaires.
Fred BIHINA