Cameroun - Curiosité: Sans respecter les mesures barrières, aucun cas de Coronavirus n’a encore été déclaré au sein du peuple Baka, dans la région de l’Est

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Sep-2020 - 16h58   4727                      
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Peuple Baka archives
Ces populations autochtones mènent leurs activités comme à l’accoutumé pendant cette période, sans aucune crainte.

La pandémie à Coronavirus sème la terreur dans le monde, le Cameroun n’est pas épargné. Ce dernier a récemment atteint la barre des 20 000 cas. Mais, c’est sans compter avec le peuple Baka de Mayos, dans la commune de Dimako, département du Haut-Nyong, à l’Est du Cameroun. D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 14 septembre 2020, aucun membre de cette communauté n’est atteint de ce virus. Pourtant, aucune règle n’est respectée de ce côté.

Le constat a été fait le 10 septembre 2020, lorsque 50 participants à la colonie de vacances ont visité Mayos, un village Baka. «Aucun habitant de ce village Baka, très connu pour son musée d'art, ne porte de masque de protection contre le coronavirus. Bien plus, ce même constat est fait dans les environs, pour ce qui est de dispositions particulières prises pour le lavage des mains dans ce centre et autres points», peut-on lire.

D’après notre confrère, l’écho de la pandémie à coronavirus semble ne pas ébranler outre mesure. Ce peuple autochtone dont la pharmacopée fait courir plus d'un citoyen et même des expatriés à la quête de guérison et autres puissances et protections, compte sur sa médecine.

«Ce peuple de la forêt a entendu parler du virus. La sensibilisation a été faite d'ailleurs au début sur les moyens de prévention. Fort de leurs connaissances et de la maîtrise de leur environnement, certains initiés ont replié dans la forêt, chercher des écorces pour renforcer le système immunitaire et surtout, proposer des potions contre la maladie à Covid-19», souligne le reporter.

Enfin, le journal précise que: «Mayos, comme les trois autres campements baka logés dans la commune de Dimako, affronte le combat à sa manière…Ces populations autochtones vivent cette période sans crainte, mènent leurs activités comme à l'accoutumée, y compris les mariages qui se célèbrent comme avant».

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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