Il est vent débout contre l’homosexualité. Dans une correspondance adressée le 24 novembre 2020 aux délégués départementaux des Enseignements secondaires et de l’Education de base du Mbam et Inoubou, le préfet dudit département est formel.
« J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir saisir les chefs d’établissements de votre ressort, à l’effet de sensibiliser les enseignants et élèves par rapport à ces pratiques déviantes et de dénoncer toute personne suspectée desdites pratiques occultes », instruit Monono Absalom Woloa.
Le préfet du Mbam et Inoubou fonde sa note « suites aux multiples dénonciations de cas de pratique d’homosexualité enregistrées ces dernières semaines dans la ville de Bafia, et certaines révélations allant dans la même veine recueillies de sources dignes d’intérêt », écrit-il.
Il faut dire qu’il y a près de trois semaines, un homme avait été tabassé à mort par des populations après avoir tenté de violer un jeune élève à Bafia. Rappelons que depuis 1972, l'article 347 bis du code pénal camerounais punit d'un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d'une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe.