Cameroun - Douala: La gendarmerie met la main sur un faux avocat accusé d’avoir extorqué plus 80 millions de FCFA en coaction en usant du faux

Par Otric NGON | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 26-Sep-2017 - 01h55   9161                      
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Les avocats du Barreau du Cameroun Archives
L’un des deux présumés faux avocats au barreau du Cameroun séjourne depuis vendredi dernier dans les cellules de la Compagnie de Gendarmerie de Ndogbong.

Plus connus sous le nom de Me Zeh et Me Bella auprès de leurs victimes, les deux faux avocats au barreau du Cameroun ont réussi à estoquer dans l’illégalité la somme de 80 millions de FCFA à travers des sommations, des recouvrements de taxes et autres actes d’avocats, rapporte Radion Balafon émettant depuis Douala.

Le faux Me Zeh et son complice avait pour mode opératoire d’utiliser les cachets d’un vrai avocat, celui de Me Atengne situé au quartier Akwa dans le 1er arrondissement de la ville de Douala. Ils effectuaient des actes d’avocats pour dépouiller leurs victimes, apprend-on.

Selon la radio urbaine, Me Atengne a d’ailleurs reçu de nombreuses personnes dans son cabinet suite à ces actes d’arnaque. «Et c’est grâce à une plainte déposée par le véritable propriétaire des cachets utilisés par les faussaires que l’enquête va prendre forme».

Les éléments de la Compagnie de Gendarmerie de Ndogbong, grâce aux indices donnés par les victimes ont réussi à trouver les traces de ce groupe de faux avocats au barreau du Cameroun. Le faux avocat, le nommé Me Zeh, est actuellement aux arrêts au sein de la Compagnie de Gendarmerie de Ndogbong. Son complice le nommé Me Bella est encore en fuite et fortement recherché par les fins limiers de la police.

Selon Radion Balafon, ce n’est pas le premier cas de faux avocats qui est soumis aux autorités policières et judiciaires dans la ville de Douala. En 2016, au Tribunal de 1re Instance de Ndokoti, un avocat stagiaire qui n’avait pas accédé au concours du barreau du Cameroun avait été pris en pleine audience se faisant passer pour un véritable avocat. Ce dernier utilisait également le couvert d’un cabinet d’avocat au sein duquel son stage avait déjà été suspendu. Une couverture qui lui permettait de défendre ses clients dans l’illégalité.

Auteur:
Otric NGON
 @OtricNgonCIN
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