Le calme est définitivement revenu dans la ville de Sangmélima, dans la région du Sud, après le conflit qui a opposé des jeunes de la ville  aux ressortissants du département du Noun. En ce qui concerne les arrestations, sans avancer un chiffre, le quotidien Le Jour dans son édition du 14 octobre 2019 précise que «plusieurs jeunes ont été interpellés les 9 et 10 octobre 2019».  

Chose curieuse,  «ceux qui étaient sous l’effet de la drogue ont été élargis à la suite de l’intervention de Bonaventure Mvondo Assam, député du Dja et Lobo et neveu du Chef de l’Etat», indique le journal.

D’après les explications du préfet  du département du Dja et Lobo, David Haman Koulbout, cette décision visait à «les mettre à l’abri afin de discuter avec ceux qui étaient lucides.  Il fallait donc isoler ceux qui étaient drogués ou survoltés mais qui n’ont peut-être pas commis des faits répréhensibles».

L’autorité administrative a également prévenu que «ceux qui ont posé des actes répréhensibles, les autorités judiciaires vont faire leur travail». Pour rappel, plusieurs magasins appartenant aux allogènes ont été pillés et vandalisés au cours de ce conflit. Une commission Ad-hoc, chargée de l’identification et du recensement des personnes victimes de ces mouvements d’humeur a été mise sur pied.

Selon le gouverneur de la région du Sud, Félix Nguélé Nguélé, «tous ceux qui ont subi des pertes pendant les pillages vont bénéficier d’une assistance».