Cameroun - Galère: Les populations du quartier Biyem-Assi à Yaoundé sans eau potable depuis vendredi dernier

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 27-Feb-2017 - 16h08   48791                      
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Quartier Biyem-Assi à Yaoundé Archives
Selon des habitants du quartier Biyem-Assi, les odeurs nauséabondes qui proviennent de leurs toilettes les empêchent d’être à l’aise dans leurs domiciles.

L’eau ne coule pas des robinets au quartier Biyem-Assi à Yaoundé dans la Région du Centre, depuis vendredi dernier. La situation devient de plus en plus pénible pour les habitants du quartier. Car, disent-ils, c’est une grande première pour eux d’avoir à supporter une pénurie d’eau qui s’étend sur une longue période.

«Il peut arriver qu’on coupe l’eau, mais juste pour quelques heures seulement. J’ai terriblement peur que nous soyons de ceux qui font des semaines sans eau», déclare Christine. Cette dernière vit à deux pas de l’hôpital de district de Biyem-Assi.

L’inquiétude de la jeune femme qui enseigne à l’école publique de Biyem-Assi, Mr Bitsoga infirmier de profession, la partage aussi. «Nous n’avons pas de puits ni de forage de côté-ci. Qu’allons-nous faire ?», se plaint le sexagénaire qu’a rencontré le Quotidien Emergence qui rapporte ses propos dans son édition du 27 février 2017.

La situation, affirment les habitants du quartier, n’est pas sans conséquence pour eux. Pour ceux qui possèdent des toilettes dites modernes, des odeurs nauséabondes gagnent de plus en plus du terrain.

«On a même honte de recevoir les étrangers chez nous, parce que la maison dégage une forte odeur venant des latrines», déclare Mama Mado, vendeuse de beignets dans le coin. Pour certains habitants, la faute est à une entreprise qui effectue des travaux sur les routes de Yaoundé depuis quelques semaines.

«Nous n’avons rien à voir dans les pénuries d’eau. Nous sommes là simplement pour la mise en place des adductions d’eau potable pour l’amélioration de la qualité de l’eau», a précisé l’un des employés de ladite société.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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