La secte terroriste Boko Haram reste active à l’Extrême-Nord, malgré les moyens militaires importants mis œuvre par le Cameroun et même les pays de la sous-région (Nigéria, Niger, Tchad). C’est d’ailleurs un élément de la force commune de ces pays qui a trouvé la mort le 24 juin 2016.

L’Œil du Sahel paru le 27 juin, indique que le matelot Nkassapu Njoya, appartenant au secteur 1 de la Force Multinationale Mixte (FMM), a été tué après que le véhicule à bord duquel il se trouvait a sauté sur une mine à Kamouna, dans la zone camerounaise du lac Tchad.  Ce dernier participait avec son contingent, à une vaste opération de sécurisation de la zone.

En soulignant que les poseurs des engins explosifs sont des membres du groupe terroriste, le journal ajoute que son camarade, «le matelot 2 Noah, sérieusement touché, a été immédiatement transféré à l’hôpital régional de Maroua où il a été amputé d’une jambe». Il s’agit là, du 10e militaire camerounais tué par ces engins explosifs improvisés depuis le 31 octobre 2014.

Outre le militaire mort, trois civils ont été tués 24 heures plutôt après deux incursions des insurgés. Dans la nuit du 23 juin 2016, raconte le bihebdomadaire, «deux incursions de la secte terroriste Boko Haram ont été relevées dans les localités de Gouzoudou dans l’Arrondissement de Kolofata, et de Kalguiwa dans l’Arrondissement de Mora. Dans le premier village suscité, deux citoyens ont trouvé la mort. Il s’agit d’Abakoura Goni et Goni Mudu. Deux autres personnes ont été blessées au cours de cette attaque, dont les nommés Goroma Yérima et Habaga (…) À Kalguiwa, l’on a enregistré un mort à la suite de cette incursion, Alhadji Oumar, et plusieurs blessés dont Nakoza, Datsamagai et Woudama Tchima».