A partir de ce lundi 26 avril 2021, les étudiants, enseignants et personnels administratifs en service dans les universités d’Etat pourront se faire administrer une dose du vaccin anti COVID-19. La campagne de vaccination contre le virus dans les campus universitaires démarre en effet par l’Université de Yaoundé II-Soa, en fin de matinée.

Les autorités sanitaires tiennent à rappeler que l’administration du vaccin est volontaire et se fait sous certaines conditions. Il ne faut par exemple pas n’avoir pas été testé positif au cours des six mois précédant le vaccin.

«En s’exposant de façon naturelle à la maladie, on a déjà stimulé le système immunitaire; ce que le vaccin aurait pu faire aussi. A partir de ce moment, il est préférable de garder la dose de vaccin pour les personnes qui ne sont pas protégées. En résumé, si je sais que je suis positif, je ne suis pas obligé de me faire vacciner parce que le vaccin ne va pas agir sur la maladie que je suis en train de faire. Il est recommandé d’attendre trois à six mois le temps que les anticorps et les cellules produits par mon corps en réponse à la maladie s’estompent. A partir de ce moment, on me vaccine pour stimuler encore mon organisme à produire plus d’anticorps et de cellules»,  explique Dr Shalom Tchokfe Ndoula, Secrétaire permanent du Programme élargi de vaccination.

En mémoire, le Cameroun a déjà reçu plusieurs milliers de doses de trois vaccins: Sinopharm (chinois), Astrazeneca (britannique) et Sputnik V (russe). La campagne d’administration desdits vaccins est en cours depuis le 12 avril 2021, malgré les réticences au sein de l’opinion, dues notamment à la diffusion des informations et rumeurs sur les effets indésirables.

Plus d’un an après le premier cas déclaré de COVID-19 en terre camerounaise, notre pays a déjà enregistré plus de 62 000 malades, avec désormais près du millier de morts.