Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a annoncé une marche pour le 22 septembre 2020. Depuis cette annonce plusieurs personnalités et mouvements ont fait des sorties pour appeler au boycott de cette marche. C’est dans cet ordre d’idées que s’aligne la sortie de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun (CGSTC) du 16 septembre 2020.
En effet, le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 21 septembre 2020 rapporte que «les transporteurs du secteur routier, réunis dans le cadre de leur corporation syndicale disent non aux appels insurrectionnels et au renversement des institutions de la République … les membres de la Confédération générale des syndicats des transports du Cameroun, ont invité leurs camarades à faire preuve de vigilance, à ne pas prêter le flanc à la manipulation et au désordre».
Pour cela, «ils ne doivent pas répondre aux appels lancés par les responsables d’un certain parti politique visant à ramer à contre-courant des principes de l’ordre institutionnel établi, à travers une marche prévue demain (22 septembre 2020)», poursuit le communiqué.
Dans le communiqué publié par le CGSTC, le principal motif pour lequel ses membres ne doivent pas prendre part à cette marche est surtout économique. «Au moment où le secteur fait face à des difficultés inédites sur le plan économique, il apparait suicidaire d’engager ces acteurs dans une voie incertaine», peut-on lire dans les colonnes du journal.
Du coup, «la Confédération exhorte ses camarades à continuer de vaquer sereinement à leurs activités dans le strict respect de l’ordre républicain. Bien plus, ils doivent exprimer leur patriotisme en dénonçant, auprès des autorités compétentes, toute tentative d’enrôlement d’un des leurs», note notre confrère.
Wilfried ONDOA