Cameroun – Polémique autour des frais d’APEE : La ministre des enseignements secondaires impose un taux maximal de 25 000 FCFA par élève

Par Pierre Arnaud NTCHAPDA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 18-Sep-2021 - 09h27   9815                      
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La réunion présidée par la ministre Nalova Lyonga Facebook
Pauline Nalova Lyonga a pris cette décision au terme de la réunion qu’elle a tenu avec les proviseurs de la ville de Douala vendredi.

La ministre des enseignements secondaires apporte sa solution au problème que posent les taux es frais d’APEE (Association des Parents d’Elèves et Enseignants). Fixés par les proviseurs et les dirigeants de cette association,  ils sont très souvent contestés par les parents d’élèves qui crient à la tromperie. Ils doivent en effet débourser des sommes oscillant entre 20 000 et 40 000 Francs CFA.  

En visite de travail à Douala le 17 Septembre 2021, la ministre des enseignements secondaires a tenu à trancher la question au cours de la rencontre  qu’elle a eue avec les proviseurs en poste dans la capitale économique. Pauline Nalova Lyonga a exigé que tous les proviseurs du Cameroun ne fassent pas payer plus de 25 000 Francs CFA par élève et qu’ils remboursent les excédents des sommes déjà collectées.

La réaction de l'artiste et activiste politique Joe La Conscience est attendue. Il mène depuis plusieurs années le combat contre les frais exorbotants d'APEE dans la ville de Loum. Il a déjà intenté plusieurs actions en justice contre ceux qu'il considère comme les responsables de ces faits. Il les a touours accusés de détourner àd'autres fins les sommes collectées auprès des parents d'élèves. 

La réunion d’hier a permis de démontrer que les frais exigés après la publication des résultats des examens du sous-système anglophone comme le common entrance et le  Lower 6 n'avaient pas de fondement légal. Il a été décidé qu’ils ne soient plus payés.

La ministre des enseignements secondaires qui était entourée pour l’occasion du délégué régional du Littoral Guillaume Edjang, du secrétaire d'État auprès du MINESEC, Boniface Bayaola, son  secrétaire général, Pierre Fabien Nkot et le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a aussi abordé la question des élèves déplacés.

Les chefs d'établissement du Littoral ont été invités à faire preuve d'humanisme et de patriotisme en admettant ces élèves touchés par les affres de la violence sans condition ni exigences financières.

 

Auteur:
Pierre Arnaud NTCHAPDA
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