Cameroun - Santé publique: Le calvaire des patients en hémodialyse se poursuit au CHU de Yaoundé

Par Yannick A. KENNE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 21-Sep-2020 - 11h07   2368                      
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Des malades hemodialyses esperent une meilleure prise en charge Archives
D’après le quotidien Le Jour, le Centre Hospitalier Universitaire fait à nouveau face à une rupture des reins dialyseurs, entrainant conséquemment le prix d’une séance de dialyse qui coûte désormais 21 000 FCFA.

Un mois après la grève des patients souffrant d’insuffisance rénale devant le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé, consécutive à une pénurie de kits d’hémodialyse, le malaise couve à nouveau dans les rangs de ces malades. Le quotidien Le Jour de ce lundi 21 septembre 2020 rapporte qu’ils sont confrontés, depuis le 10 septembre 2020, à une nouvelle rupture de stocks de reins dialyseurs dans l’un des principaux centres de dialyse du pays.

Cependant, il existe un circuit parallèle d’approvisionnement de ce kit indispensable pour la prise en charge des malades, sauf qu’il n’est pas à la portée de toutes les bourses. Nos confrères indiquent que ce rein dialyseur vendu par des particuliers coûte 16 000 FCFA l’unité, outre la somme de 5000 FCFA que les malades déboursent habituellement pour se procurer les composantes. «D’habitude, nous dépensons 10 000 F CFA chaque semaine pour deux séances de dialyse. Désormais, nous devons dépenser 42 0000 F CFA. C’est énorme», déchante un patient, interrogé par Le Jour.

A la suite du mouvement d’humeur des patients d’insuffisance rénale il y a un mois, les patients avaient été redirigés vers la ville d’Ebolowa, dans la région du Sud, où ils ont été également confrontés à rupture de stocks de kits d’hémodialyse, conjuguée à la vétusté des appareils. Les patients en ont après le ministre de la Santé Publique, Malachie Manaouda, qui leur avait promis au mois de juillet dernier, «l’acquisition de 40.000 kits d’hémodialyse chez le fabricant allemand Fresenius Medical Care. Un stock qui devait normalement améliorer la prise en charge des patients». Depuis, l’attente se prolonge, et les patients continuent de souffrir, certains en meurent.

Auteur:
Yannick A. KENNE
 @yanickken39
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